Pour moi, hier...
Pour moi, hier c'était repérage...
J'ai arrosé le jardin de bonne heure et de bonne humeur et je suis partie en repérage sur les sentiers de Millery.
C'est fou comme les plantes sont belles, le matin, après une nuit fraîche et la rosée. Verbascum thapsus (le bouillon blanc) est d'une beauté sans égale avec ses grandes feuilles grises, veloutées, bien calé contre celles de la Consoude.
Ce n'est pas vraiment sa place puisque c'est une plante du système respiratoire et qu'il est allé "se nicher" en ostéo-articulaire. Mais, je n'ai encore jamais vu un Verbascum de cette taille et l'an prochain, car c'est une plante bisannuelle, il va être magnifique.
Donc, j'ai fait du repérage sur l'état des sentiers de Millery en prévision de mon projet en commun avec la MEJC de création de sentiers botaniques.
Je suis partie du chemin de la Crouze, tourné à droite par le chemin de la Sauvagère, à gauche, à droite pour passer devant les ruches d'Isabelle, monté les 3 ou 4 marches pour atteindre le sentier de madame Favier, descendu par le Paradis (qui en fait, s'appelle Taille meule), longé les pommiers de Michel Descôtes, et arrivé en vue de "mon jardin". C'est toujours une réelle émotion lorsque je le vois, au loin, avec cette impression qu'il m'attend.
Une fois l'arrosage terminé, j'ai emprunté le parcours de santé en face de mon jardin. Arrivée à la gare, j'ai tourné à droite pour rejoindre un sentier que l'on devine à peine et qui rejoint le Poizat. Tout cela dans un silence quasi religieux, si ce n'est le bruit de la nature, loin de tout bavardages.
Ensuite, j'ai emprunté le chemin Borgne jusqu'au chemin du Coutois, descendu par Flignon, mangé deux pêches sur mon terrain, remonté par Côte Rouge, descendu par le Paradis, remonté par l'Amélie, descendu par le Rivat et remonté par le stade.
Et bien, cela ne fait pas grand chose en dénivelé, ni en km: 12,200km et 263 mètres de D+. Mais c'est parfait lorsque l'on a pas beaucoup de temps, comme moi en ce moment.
Je vous joint la carte, si le coeur vous en dit...