faune du jardin
Cicada orni...
Cicada orni ou la cigale grise
Tout savoir...
Cicada orni... La cigale de l'Orne (frêne à fleurs ou Fraxinus ornus) ou cigale grise... Cela fait une semaine que je cherche d'où vient ce bruit strident....
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En musique...
Cigale grise ou cigale du frêne à manne. Frêne à manne que l'on appelle aussi frêne à fleurs ou orne.
Cicada orni, la cigale de l'orne ou cigale grise, est une espèce d'insectes hémiptères de la famille des Cicadidae.
Le nom de l'espèce provient vraisemblablement de Fraxinus ornus (Frêne à fleurs ou Orne). Cette cigale dépose souvent ses œufs sur les branches de cet arbre.
Description
Les adultes de Cicada orni atteignent environ 25 mm de longueur, avec une envergure des ailes d'environ 70 millimètres.
La coloration du corps varie de marron à gris.
La tête montre des yeux grands et proéminents vers les deux côtés, trois petits yeux situés dans la partie supérieure, des antennes très courtes et un long proboscis que l'insecte utilise pour se nourrir de la sève des plantes. Les ailes antérieures sont transparentes et membraneuses, avec des veines bien dessinées et diverses taches noires caractéristiques.
Habitat
Les cigales adultes peuvent se trouver en été se nourrissant de la sève d'arbres et d'arbustes, grâce à leurs pièces buccales bien adaptées pour la perforation et la succion. Il s'agit d'une espèce clairement arboricole, facile à trouver en terrains cultivés, sur des oliviers, des amandiers et dans des vergers.
Seuls les mâles produisent leur chant bien connu, produit par la contraction et relaxation de leurs membranes abdominales (cymbales).
Ce chant remplit la fonction d'attraction sexuelle des femelles. Normalement les mâles chantent dans des groupes de beaucoup d'individus sur les branches des arbres.
Lorsque les femelles se rapprochent des mâles, a lieu un cortège, dans lequel les cigales se saisissent à plusieurs reprises et se touchent mutuellement avec leurs pattes. À la fin de ce processus, ils s'accouplent au même endroit.
Les cigales adultes pondent leurs œufs en été, œufs qui seront couvés à l'automne ou fin d'été.
Contrastant avec à peine le mois et demi que dure la phase de reproduction adulte, les larves vivront plusieurs années sous terre, en se nourrissant de la sève des racines des plantes.
Distribution
Cette espèce est une des plus communes en Europe du Sud et centrale, au Proche-Orient et en Afrique du Nord.
Il est temps de...
Il est temps de récolter les récolter les doryphores
En quarante ans de jardinage, c'est la première fois que je les rencontre et j'en suis fort désolée. Mes pommes de terre encore plus que moi, leurs feuilles sont dévorées.
A part le ramassage manuel, il n'y a rien à faire.
A part la lutte chimique au moyen d'insecticides avec tous les inconvénients que cela occasionne sur l'environnement.
Pour ma part, je les ramasse et les met dans les toilettes. Les écraser épargne les oeufs.
D'après Wikipédia...
Le doryphore est l'un des insectes utilisés en homéopathie. Il sert à obtenir une préparation, appelée « Doryphora Decemlineata », qui est supposée agir en particulier contre les brûlures d' estomac et les troubles urinaires.
Pourquoi pas, on a bien utilisé la bave de limaces...
Et pourquoi pas en faire de la farine d'insectes, il faudra demander à Bill...
La grenouille rieuse
La Grenouille rieuse ou Pelophylax ridibundus, est une espèce d’amphibiens de la famille des Ranidae. C'est la plus grosse grenouille indigène d'Europe.
L'origine de son nom ridibundus est un mot latin signifiant "tout riant, avec la mine riante", en référence à son chant.
La Grenouille rieuse est souvent confondue avec la grenouille verte. C’est une espèce de grande taille, certains individus dépassant les 130 mm. Les individus de taille supérieure à 100 mm sont presque toujours des femelles.
Elle possède un museau qui, vu de profil, est assez pointu chez le jeune puis arrondi chez les individus plus âgés.
Le dos est lisse ou assez pustuleux, avec deux replis latéro-dorsaux distincts. Une ligne médio-dorsale claire peut être présente. La face supérieure est en général de couleur brun olive, parfois brunâtre ou jaunâtre, très rarement vert d'herbe comme la Grenouille de Lettonie. Des taches brunes ou vertes, aux formes régulières, parsèment souvent le dos.
La face inférieure est souvent marbrée ou tachée de gris ou noir.
Les mâles sont en général plus petits que les femelles. Le mâle reproducteur présente souvent des callosités nuptiales gris clair à noirâtres. Il possède deux sacs vocaux qui lorsqu'ils sont gonflés apparaissent gris foncé à noirâtres.
En France, la présence de la grenouille rieuse dans l'est est probablement naturelle. Les premières mentions de grenouilles rieuses, en dehors des régions de l'est, remontent aux années 1970 au moins.
Cette espèce se rencontre principalement en plaine et en moyenne montagne jusqu'à 800 m d’altitude. C’est une espèce invasive qui tend à coloniser de nouveaux territoires.
Elle apprécie les grandes rivières aux rives bien ensoleillées ainsi que les plans d'eau de superficie importante et d'au moins 50 cm de profondeur, comme les étangs et tourbières, dans leurs parties très ensoleillées. C'est souvent le seul amphibien présent dans les plans d'eau riches en poissons.
Cet animal a un mode de vie très aquatique et ne s'éloigne que peu de l'eau.
La grenouille rieuse hiberne durant la saison froide. L'hivernage se fait en général dans l'eau, dans des sections calmes de rivières, des bras morts, lacs et étangs. Les grenouilles s'enfouissent dans le substrat du fond ou dans les berges.
Elle est active de mars à septembre-octobre ou novembre.
Active de jour comme de nuit, son activité est cependant principalement centrée sur les heures les plus ensoleillées.
Elle chante bruyamment du printemps à l'automne, avec parfois une pause en août.
Le têtard est principalement herbivore ou consomme des bactéries et débris de matière organique.
L'adulte est surtout insectivore mais peut consommer d'autres types de nourriture mouvante, de petite taille et passant à sa portée. Elle absorbe parfois des nourritures de grande taille, telles que poissons, tritons et autres grenouilles, y compris ses congénères plus petits, lézards, musaraignes, et petits oiseaux.
L'accouplement et la ponte ont lieu en mai-juin. Les mâles chantent bruyamment en chœur. Les dominants établissent des territoires couvrant plusieurs mètres carrés qu'ils défendent en chantant tout en flottant les jambes étendues à la surface de l'eau.
Lorsqu'un mâle arrive à s'approprier une femelle, il lui monte sur le dos et l'enserre très fermement sous les aisselles. La femelle éjectera ensuite ses ovocytes que le mâle fertilisera au fur et à mesure.
Une femelle adulte pond de 5 000 à 10 000 œufs par an. Les œufs sont déposés en amas flottant à la surface de l'eau.
Le développement embryonnaire dure de 5 à 10 jours à une température située entre 15 et 25 °C. Le développement des têtards dure 4 à 5 mois ; une partie de la population de têtards peut hiverner pour une métamorphose en mai-juin l'année suivante. Le taux de métamorphose atteint un pic en août-septembre.
La maturité sexuelle se situe à deux ans pour les mâles et trois ans chez les femelles. La longévité de cette grenouille est au maximum dans la nature, de 11 ans.
Un p'tit nid...
Un p'tit nid tout mignon...
Découvert lors du nettoyage, au jardin, dans la "forêt" de Robiniers faux-acacia.
Bien installé entre les branches d'une aubépine et bien à l'abri des regards.
Un nid minuscule, qui, d'après mes recherches serait celui du Chardonneret élégant.
Un petit oiseau bariolé faisant partie de l'espèce des passereaux. Et, si c'est bien de lui qu'il s'agit car la recherche fut ardue, il figure sur la liste rouge des espèces menacées en France.
La bête noire... Fin
6 mois de vadrouilles nocturnes parmi les chênes, sous la conduite de la Laie.
6 mois à fouiner dans les feuilles mortes, à se poursuivre comme de jeunes fous, à se mordre la queue, à piauler de douleur puis à s’aplatir, terrorisés, ventre contre terre, lorsque maman pousse, en guise de rappel à l’ordre, un grondement terrible qui vous fige le sang dans les veines.
Et pendant tout ce temps, sans même le savoir, on grandit. La jolie livrée rayée a disparu ; le corps est maintenant recouvert de longues soies raides couleur de terre. Adieu, petit porcelet des bois ! Tu es devenu ce que les chasseurs nomment une bête rousse…
6 mois encore et le jeune sanglier fête son 1er anniversaire.
La bête rousse a encore poussé et son pelage est à présent devenu tout noir. Du coup, l’animal perd le droit de s’appeler bête rousse et prend le titre de bête de compagnie. Cela veut dire que, cette année encore, (et peut-être l’année prochaine lorsqu’il sera devenu « ragot ») il restera dans la compagnie dirigée par sa mère, laquelle (toutes nos félicitations !) promène depuis peu une nouvelle ribambelle de marcassins en livrée…
Vieille Laie en tête, bêtes de compagnie, puis bêtes rousses et marcassins de l’année, le tout escorté de quelques ragots : la voilà la compagnie des bêtes noires !...
Et les années s’alignent.
À l’âge de trois ans, le ragot dont les défenses s’allongent insensiblement devient tiers-an puis, à quatre ans, le voilà « quartanier ». Une bête noire terrible dans toute la possession de ses moyens…
Aura-t-il le temps de devenir Vieux sanglier (6 ans et plus) ?
Peut-être bien...
Qui sait ?
Avec beaucoup de ruse et encore plus de chance, peut-être un jour deviendra-t-il même un solitaire c'est-à-dire un très très vieux sanglier, dont les défenses à force de pousser, se seront tellement recourbées en arrière que c’est à peine s’il pourra les utiliser : pour se battre efficacement, le vieillard sera obligé de frapper la gueule grande ouverte et d’écraser ce qu’il pourra entre ses dents…
Comme la plus faible des faibles Laies…
Quelle misère!
La bête noire suite...
Petit à petit, mère laie fait son nid...
Octobre:
Il y a de l’orage dans l’air. Les grands mâles solitaires sortent des bois, plus sauvages, plus hargneux que jamais… Or un vieux grincheux qui tombe sur un râleur encore plus vieux et plus grincheux que lui : qu’est-ce que cela donne ? Facile à deviner : une bagarre !
Une empoignade féroce… Un duel de bulldozers fous furieux… Des coups de rasoir en traitre qui fendent le cuir dans tous les sens. Et bientôt le dénouement ensanglanté. Balafré comme un corsaire et la mort dans l’âme, le vaincu se voit contraint de faire machine arrière, emportant parfois, en guise de souvenir, un morceau de la dent de son adversaire planté dans l’épaisseur de sa cuirasse…
Tout cela uniquement pour épater la laie dont il était tombé amoureux ! Eh oui : voilà à quelles irréparables sottises mène l’amour, mes enfants, Méfiez-vous bien !
Le résultat de tant d’ardeur guerrière, c’est finalement qu’au bout d’environ 4 mois, une portée de marcassins vient au monde dans le nid amoureusement préparé par leur rugueuse maman.
Un nid de sanglier !
Avouez que vous n’en n’aviez jamais rencontré dans aucun buisson…
Mais, bien sûr, je plaisante : il ne s’agit pas d’un petit berceau de crin suspendu dans les branches, pas du tout ! C’est au contraire une sorte de léger tas de foin ressemblant vaguement à ces « buriaux » que les cultivateurs faisaient dans les prés avant l’invention de la presse mécanique par Gutenberg. Ceci à base de mousse et de plantes forestières sèches, soigneusement dissimulé aux regards, cela va sans dire. Pour rentrer et donner la tétée à toute sa marmaille, la laie se glisse sous la meule avec des précautions de couleuvre et la famille disparaît alors complètement dans le foin.
Adorables marcassins ! Sont-ils mignons, avec leur pyjama à rayures qui semble dessiné tout exprès pour les dérober aux regards parmi les taches de soleil filtrant à travers les branches ? Qui penserait qu’un jour ils deviendront, celui-ci vieux solitaire bourru, celle-là vieille noirâtre ?
Enfin, c’est la vie…
Pour l’instant, ils sont à croquer. C’est du moins le sentiment très net des renards qui passent dans le secteur, sans s’arrêter toutefois car (ils le savent) la mère prendrait fort mal toute curiosité suspecte de leur part. C’est fou ce que ça peut être méfiant, une laie !…
Et colérique avec ça ! Jadis, il n’y avait guère que les loups et les lynx pour essayer de leur chiper leurs gosses mais toutes ces sales bêtes ont disparu. Bon débarras, tiens !
Vous savez ; Mâme Dugroin, s’il n’y avait pas autant de tireurs fous dans les bois, c’est pas croyable ce qu’on serait bien tranquilles !... Faut pas désespérer comme ça, Mâme Leboutoir, j’ai entendu dire qu’il nous pousse des défenseurs un peu partout, cette année, et si ça continue, vous verrez, ils seront bien obligés de les arrêter leurs maudites battues !
À suivre...
La bête noire suite...
Mais tout bien réfléchi, le plus sage pour notre ami c’est encore de ne jamais se retrouver en situation d’avoir à affronter l’homme.
Et pour cela les moyens sont limités : rester en état de vigilance perpétuelle, s’inquiéter du moindre bruit (un office que les larges oreilles mobiles du sanglier remplissent à merveille) et surtout, surtout guetter les odeurs charriées par le vent. C’est à peu près tout ce qu’on peut faire…
En ce qui concerne cette dernière nécessité,
l’animal dispose, il est vrai, d’un instrument sérieux : son groin ou boutoir. C’est un appareil de détection de première catégorie, tout aussi capable de déceler sous les feuilles et l’humus la senteur discrète d’un champignon naissant que de repérer les œufs chauds d’une faisane, friandises dont on fera sans tarder son dessert.
Inutile de vous dire que, comparées à ces effluves sylvestres, l’épouvantable puanteur de l’homme (un mélange écœurant de sueur, de tabac et de savonnette) se repère, elle, à des km… Sitôt cet indésirable localisé, l’alerte générale est donnée : la compagnie tout entière, sortant des bauges, se place sur le qui-vive, prête à déguerpir à tout moment.
Sa journée...
le sanglier la passe dans une sorte de bassin peu profond, vaguement creusé par lui-même dans le sol, et où il s’allonge : la bauge. Une manière de gîte mais adapté, cela va de soi, à la taille du propriétaire.
On ne creuse pas sa bauge n’importe où
Il est recommandé de l’installer à l’abri des regards indiscrets, sous les branches tombantes d’un épicéa, au cœur d’un roncier impénétrable, entre les racines d’un arbre fauché par la tempête etc., etc.
On s’installe dans sa bauge : tout seul si l’on est vieux solitaire ronchon, en compagnie de quelques bons camarades lorsque l’on a meilleur caractère, ou bien encore avec ses petits marcassins chaudement nichés contre soi quand on est mère-laie…
Hiver comme été, la masse des bêtes noires vautrées l’une contre l’autre fait l’effet d’un curieux rocher sombre que parfois, lentement, recouvre la neige…
Mais, à la tombée de la nuit, les divers rochers se dressent sur leur 4 pattes courtes, s’ébrouent, se rassemblent : la laie…Ses jeunes marcassins au dos encore rayé… Ses « petits » de l’ancienne portée (ils n’ont d’ailleurs plus de « petits » que le nom) puisque, maintenant, ils dépassent tous les 30kg…Et puis aussi quelques mâles des années précédentes nantis de défenses déjà impressionnantes, le poil noir et l’allure farouche, qui sont là un peu en guise d’escorte armée, bien que ne faisant pas forcément partie de la famille.
Et voilà : dans la pénombre du soir, la compagnie se répand dans le bois, fouillant du boutoir dans les feuilles mortes. À cette heure crépusculaire, tandis que les merles égrènent leur tic-tic-tic monotone, on se sent une faim d’ogre.
Tout est bon à prendre :
Les glands et les faines pour commencer, c’est la nourriture de base. Sans elle, que deviendrait-on ? Mais aussi les tubercules forestiers tels celui de l’arum tacheté, les racines de fougères, les fruits sauvages du cornouiller, les bulbes d’ail des ours…
Sans oublier tout ce qui est tendre et qui bouge : les larves, les escargots, les oisillons trouvés à terre, les levrauts, les vipères (dont on ne craint pas le venin), le hérisson même : les adultes n’ont pas leur pareil pour extraire à grands coups de rasoirs la pauvre bête de son costume de châtaigne…
La glandée est-elle médiocre sous les chênes ?
Qu’à cela ne tienne : à quelques centaines de mètres à peine, les paysans du voisinage se sont bêtement mis en tête de cultiver, qui du blé, qui du maïs, qui des pommes de terre et des betteraves. Ce n’est pas pour les chiens, toutes ces bonnes choses ! Sans compter que désormais, vu l’interdiction de la chasse à l’affût, en pleine nuit, près des cultures, le vol de céréales n’est plus puni de mort subite. Une véritable aubaine. Bien bête celui qui n’en profiterait pas…
Autre cérémonie traditionnelle
à laquelle il faut savoir sacrifier : la petite trempette dans la boue… La baignade de toute cette bande de cochons a lieu, comme de juste, dans un lieu humide : un marécage en bordure d’étang par exemple, ou bien tout simplement une vulgaire ornière dans un chemin de débardage.
Se rouler avec allégresse dans la bourbe correspond (vous ne le croirez pas mais tant pis) à un sincère souci de propreté de la part de ces méticuleux quadrupèdes. En effet, mettons-nous un instant à leur place : toutes ces puces et ces tiques qui nous dévorent le cuir à longueur de journée, les voilà maintenant enrobées dans la glaise ! Attendons ensemble quelques instants que cela sèche et puis nous irons nous frotter longuement les flancs contre le tronc de ce jeune chêne, là-bas, oui : celui dont l’écorce est usée à force d’avoir joué les brosses à sanglier…Et alors, adieu maudite engeance !...
Le shampoing à la boue, chers petits ignorants, c’est cela le degré suprême de l’hygiène corporelle.
Bon, ce n’est pas tout, on fait trempette, on bricole, on s’amuse et, pendant ce temps là, l’heure tourne. Voilà déjà le ciel qui passe du violet au rose...
Compagnie en avant ! direction la bauge…
À suivre...
La bête noire...
Article publié le 1er mai 2013 et lu dans le car qui nous emmenait en randonnée. Extrait de mon ancien blog: Lagazettedesjeudis
La bête au couteau entre les dents
Bien que très répandus encore dans les bois, les sangliers sont toujours relativement mal connus.
Ce sont leurs coutumes secrètes que l’on aimerait bien connaître, leurs goûts alimentaires, leur sens de l’humour, leur voyage mystérieux à travers la France et tant d’autres choses…
Seulement voilà, il y a belle lurette qu’ils ne se laissent plus approcher les bougres. Ils ont fini par comprendre qu’il n’y avait pas de dialogue possible et que la seule chose à faire était de courir plus vite que les balles des fusils. Désormais, au premier bruit bizarre, à la moindre effluve suspecte, ils quittent en silence la bauge où ils se tapissent la journée durant et décampent sans demander leur reste.
Dans ces conditions, essayez donc, vous autres, d’entamer la conversation.
Au Moyen-âge, paraît-il, c’était tout différent : le sanglier admettait fort bien le principe du dialogue et de l’échange d’arguments. Vautré dans sa couchette, furieux d’être interrompu dans sa sieste, l’animal attendait les chiens lancés sur sa piste et ne partait pas avant d’en avoir « décousu » quelques uns. C’était le bon temps.
La seule méthode pour venir à bout de l’irréductible était d’ailleurs de lancer sur lui toute une meute de chiens très puissants capables de le poursuivre pendant des heures, en se relayant, jusqu’à ce que, complètement épuisé, il se décide enfin à s’arrêter. Encore fallait-il ensuite affronter la bête, se battre avec elle les yeux dans les yeux et tenter de la tuer à l’aide d’une dague, d’un pieu ou de tout autre objet pointu.
Le sanglier se range en effet dans la famille des durs à cuire.
Merveilleux coureur de fond que les km n’effraient pas, il est capable, même dans des circonstances tout à fait normales, d’effectuer un voyage de 80km dans la nuit.
Alors, vous pensez, le jour où c’est devenu une question de vie ou de mort, le bandit sait se surpasser ! C’est ainsi que l’on a pu voir certains solitaires chassés à courre trotter 2 jours de suite à travers bois sans désemparer, histoire simplement d’essouffler un peu les chiens.
Mais si, en désespoir de cause, il ne lui reste plus qu'à faire front, tout n'est pas perdu pour autant, n'allez pas croire!
La nature a eu la prudence de lui confier un jeu de poignards forts jolis qui méritent toute notre considération.
Commençons par le mâle.
Déjà, à sa naissance, le petit marcassin possédait 2 paires de dents pointues qui parfois mordillaient douloureusement les tétons de sa mère : 4 super-canines de luxe. Depuis, elles n’ont pas cessé de pousser : les 2 du bas, extrêmement pointues et qui se recourbent en arrière avec l’âge, ce sont les défenses. Comme elles viennent sans cesse s’aiguiser contre les grès, c'est-à-dire les 2 dents du haut qui jouent un peu le rôle de meules, elles restent sans cesse coupantes comme de véritables rasoirs.
Un seul geste de la gueule fermée et la bête noire tranche au couteau la peau de son agresseur, lui ouvre les poumons ou met à nu ses entrailles. À moins encore « accident classique » qu’elle ne sectionne d’un coup sec l’artère fémorale de l’importun, provoquant sa mort en quelques mn.
La femelle maintenant.
Elle a 4 canines, elle aussi, mais hélas ! en beaucoup moins développé. Force lui est donc d’adopter une autre méthode de close-combat : faire face la gueule grande ouverte et la refermer sur tout ce qui passe, bras ou jambe.
Pas besoin d’appuyer très fort, vous savez : 1 simple pression des mâchoires et voilà le membre de l’assaillant broyé menu comme du bois mort. Ces choses-là sont rudes…
Mais ne perdons tout de même pas de vue le détail le plus important de toute l’affaire : pour se voir infliger pareil traitement, il faut vraiment avoir cherché querelle à ces animaux qui, en temps normal, se montrent d’un tempérament parfaitement pacifique et serein.
Dans la nature, le sanglier n’attaque jamais l’homme.
Bonjour la compagnie !
Vous allez me dire : c’est bien joli d’avoir ainsi 2 grands couteaux entre les dents mais face à un fusil bien entretenu, cela fait tout de même un peu désarmé. Certes, certes.
Mais, là encore dame nature a su fouiller dans son grand sac et y trouver quelques vieilles ruses bien rodées. Par exemple, elle a capitonné l’ensemble du corps du sanglier d’un épais pelage, une « bourre » de poils très serrés faisant, en quelque sorte, office de matelas protecteur dans lequel viennent se perdre les plombs. Il fallait y penser ! De plus, comme dans ce genre de catastrophes, une précaution ne suffit pas toujours à limiter les dégâts, elle a également pensé à doter son protégé d’un gilet pare-balles : à certains endroits du corps (épaules, échine, flancs), la peau du sanglier atteint des épaisseurs impressionnantes : 3cm par endroits.
Prenez votre vieille règle ébréchée et rendez vous compte vous-même : avec une pareille cuirasse sur le dos, on comprend sans difficultés que sa majesté la bête noire tienne tellement à sa peau.
À suivre...
Ça s'est passé au jardin!
Bufo le crapaud et Loche sa copine, se tiennent au frais loin de la canicule qui sévit aux alentours du jardin.
Mais qui est Bufo ? gentiment renommé par moi-même?
Voici sa carte d'identité:
Nom français : Crapaud épineux
Nom latin : Bufo spinosus
Couleur : Brun uni parfois ocre, rougeâtre ou crème.
Taille : de 5 à 15 cm
Poids : Femelle plus massive que le mâle.
Durée de vie : environ 15 ans
Classe : Amphibiens
Son régime alimentaire se compose d’invertébrés tels que : vers de terre, limaces (gare à Loche), escargots, araignées ou cloportes.
C’est un véritable auxiliaire pour les jardiniers car il consomme les nombreux insectes qui prolifèrent dans les jardins, donc pas besoin d’utiliser de pesticides !
Il est lui aussi au menu de plusieurs prédateurs notamment la Couleuvre à collier(attention à la Rouge, la couleuvre du jardin) ou encore certains rapaces nocturnes.
Vous trouverez sa fiche pédagogique sur:
https://www.vivarmor.fr/wp-content/uploads/2019/01/Crapaud-%C3%A9pineux.pdf
Quand à Loche,
C'est une limace orange semblable à notre grande Loche.
Celle qui se prélasse sous la paille, au jardin, est une loche nommée loche méridionale qui ressemble comme deux gouttes d'eau à notre grande loche.
Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse découvrir l'excellent article à l'aide du lien ci-dessous.
Loche méridionale - notesdeterrain.over-blog.com
Lors de mes promenades en forêt, je rencontre très fréquemment de grandes limaces oranges qui étendent leurs corps de tout leur long pour traverser les sentiers forestiers à la vitesse d'une ...
http://notesdeterrain.over-blog.com/2016/08/loche-meridionale.html