Enfin!
Enfin...
Le temps des récoltes est venu...
Ou plutôt, la pluie me laisse un peu de répit afin de pouvoir me mettre au travail pour mon plus grand plaisir et le votre.
Notre beau coquelicot rouge (Papaver rhoeas) qui calme notre toux et nous prépare au sommeil. Cette année, je vais essayer le macérat huileux pour des massages détente.
Et... Dans mon jardin perso., j'ai récolté pour la 1ère année le pavot d'Orient (Papaverum setiferum), un géant à côté de notre coquelicot national.
Capsule géante, elle aussi, de pavot d'Orient. capsule entourée des nombreuses étamines (mâle) et coiffée de 14 rayons stigmatiques (femelle)
Un p'tit tour à Gerland...
Un p'tit tour en images...
... Sur les 3 parcelles de plantes médicinales entretenues par les élèves et anciens élèves de l'Ecole Lyonnaise de Plantes Médicinales et de Savoirs Naturels.
Prêt de ces 3 parcelles par la ville de Lyon en échange d'animations bénévoles de notre part, dans le Jardin botanique ou dans les serres du Parc de la Tête d'Or.
Ces plates bandes se trouvent dans la plaine des jeux de Gerland.
Il faudra que je vous offre une sortie botanique là-bas.
Un magnifique cardon (Cynara cardunculus) alors que le nom latin de l'artichaut est (Cynara scolymus)
Le pavot de Californie (Eschscholtzia californica) envahit les plates-bandes pour notre plus grand plaisir et celui des promeneurs.
La valériane des jardins ou centranthe rouge (Centranthus ruber) forme un beau buisson derrière la valériane officinale (Valeriana officinalis).
Une tontine en osier, dressée par nos soins permet au houblon (Humulus lupulus) de grimper à son aise.
Dis-moi... (5 et fin)
Le corps éthérique
Il est nourri par la lumière (Soleil), l'air (le « Qi ou Prana »), et par les courants d'énergie telluriques qui sont bien connus des acupuncteur
L'énergie circule le long de ces lignes comme le sang dans les veines et les artères. Cette circulation permanente, humaine, planétaire et solaire de force vitale anime le corps éthérique de toute forme de vie. Aucune vie n'existe sous une forme séparée. Le corps éthérique d'un être humain fait donc partie du corps éthérique de la planète. Il est donc relié à toutes les formes, à tous les règnes de la nature auquel il appartient. Ce sont ses courants de vitalité qui maintiennent le corps en vie (cela est si bien illustré dans le film avatar !)
Bien nourrir le corps éthérique, c'est aussi savoir marcher pieds nus (un point sous le pied nommé Yong Quan = source jaillissante, capte l'énergie comme un téléphone posé sur sa base !), respirer avec conscience, se ressourcer dans la nature, pratiquer des exercices tels que le Qi Kong en Chine, la giration chez les Soufis, et ne jamais perdre une occasion de nous asseoir toujours dans le maximum de lumière !
Le corps émotionnel
À ce niveau là, le sens du goût va nous permettre de choisir ce qui construit le corps émotionnel. Avons-nous bon goût ? Que mettons-nous dans notre assiette ? Des émotions de haute qualité, avec de la beauté, de l’art, de belles relations...
Ou bien des émotions « en boîte » telles que celles que nous propose la télé ou un entourage lourd ou conflictuel ?
Notre identité émotionnelle va dépendre jour après jour des ingrédients dont nous allons la nourrir. La qualité de nos réponses va ressembler à ce que nous avons choisi de faire rentrer …
Le corps mental
Et ici quelle nourriture ?
Des idées en boîte pour construire nos pensées, prémâchées, et compilation de vieilles idées recyclées ou une réflexion personnelle, des recherches, des apprentissages qui stimulent notre esprit critique, notre curiosité... Pour nous permettre plus tard de développer un mental abstrait afin d’élaborer des idées nouvelles capables d’ensemencer un monde nouveau.
À cet étage encore l’organe du goût va diriger nos choix pour orienter nos capteurs sur « Radio raz des pâquerettes » ou vers le silence inspirant des randonnées en solitaire ou de la méditation.
De quoi sommes-nous gourmands ?
Toutes ces précisions vont nous permettre de comprendre de façon beaucoup plus intéressante les causes des maladies qui ne se réduisent pas à un simple dérèglement physique…
À méditer...
Mes gourmands ont testé pour vous...
C'est magique de pouvoir transformer ces trésors de la mer en une merveille de saveurs. Les fruits de mers sont riches en umami*. En les associant avec d'autres ingrédients, ils rendent le plat plus savoureux.
Pâtes de riz sautées aux fruits de mer
Ingrédients pour 4 personnes
- 400 grammes de pâtes de riz déshydratées
- 300 grammes de crevettes roses
- 1 encornet
- 500 grammes de moules
- 150 grammes de brocolis
- 150 grammes de champignons de Paris
- 250 grammes de chou chinois
- 1 oignon
- 30 grammes d’ail
- 25 grammes de fécule de tapioca
- 2 cuillères à soupe de sauce de soja
- 1 cuillère à soupe de sauce d’huîtres
- 1 cuillère à café de sucre
- 1 pincée de poivre moulu
- 5 cuillères à soupe d’huile d’olive
C’est parti !
Je commence par tremper les pâtes de riz déshydratées dans l’eau tiède pendant 2 heures.
Je prépare l’encornet, je le vide, je retire la peau fine et la partie des yeux. Je le rince bien. Je le coupe en morceaux.
Je décortique les crevettes, j’écrase les carcasses au pilon pour faire un bouillon. Je fais bouillir les carcasses pilées avec 400ml d’eau sous couvercle. Je fais chauffer à feu doux, lorsqu’elles commencent à bouillir, je laisse mijoter pendant 5 minutes. Je filtre pour récupérer le bouillon.
Je fais chauffer les moules à feu doux, dans une casserole avec un couvercle. Je remue de temps en temps. Dès qu’elles sont toutes ouvertes, je les égoutte dans une passoire pour en récupérer le jus. Je retire les coquilles, j’ajoute le jus des moules au jus des crevettes en faisant attention de ne pas verser le sable.
Je coupe les légumes en morceaux : chou chinois, champignons, brocolis avec le pied. Une fois épluché, le pied est très tendre. Je hache l’ail.
Je dilue la fécule de tapioca avec 2 cuillères à soupe d’eau. J’égoutte les pâtes de riz.
Toutes les cuissons se passent à feu doux. Je fais d’abord sauter les pâtes de riz dans une poêle : je mets 2 cuillères à soupe d’huile. Lorsqu’elle est chaude, je mets 1/3 d’ail haché, je remue pendant 20 secondes. Je mets les pâtes, 150ml d’eau, je mets un couvercle pendant 30 secondes, je remue brièvement, j’ajoute 1 cuillère à soupe de sauce de soja, je remue de temps en temps pendant 5 minutes. Je coupe le feu et je les garde au chaud.
Je fais sauter brièvement les fruits de mer : je mets 2 cuillères à soupe d’huile dans une poêle. Lorsqu’elle est chaude, je mets 1/3 d’ail haché, je remue pendant 20 secondes. Je mets d’abord l’encornet, je remue brièvement. J’ajoute 1 pincée de poivre moulu. Je remue de temps en temps pendant 1 minute. J’incorpore les crevettes et les moules, je remue de temps en temps pendant 1 minute. Je coupe le feu et je réserve.
Je fais sauter les légumes : je mets 1 cuillère à soupe d’huile dans une poêle. Lorsqu’elle est chaude, j’ajoute le dernier 1/3 d’ail. Je remue pendant 20 secondes. J’ajoute l’oignon,, je remue brièvement, j’ajoute le brocolis, les champignons, le chou chinois, je mélange brièvement. Je mets un couvercle pendant 1 minutes. J’y ajoute les fruits de mer, 1 cuillère à soupe de sauce de soja, 1 cuillère à soupe de sauce d’huîtres. Je remue brièvement. Je verse le bouillon des moules et crevettes. Je mélange et je mets un couvercle. Quand l’ensemble bout doucement, je verse la fécule de tapioca diluée. Je mélange pendant 30 secondes et je coupe le feu.
Je prépare une assiette pour chaque convive.
J’y mets : 1 portion de pâtes, par-dessus, je répartie généreusement le mélange et sa sauce. Ceux qui aiment pimenté, peuvent ajouter de la purée de piment.
Mangez-les sans tarder
Bon appétit !
Mon grain de sel:
Saveur umami:
Ce terme japonais (issu des termes umai, « délicieux », et mi « goût »)désigne la cinquième saveur, après le sucré, le salé, l’acide et l’amer. Si, au Japon, tout le monde est capable d’identifier l’umami, de l’utiliser et de le sublimer en cuisine, il garde pour nous une aura mystérieuse.
En réalité, on retrouve l’umami dans toutes les cuisines du monde. C’est un élément basique de notre alimentation quotidienne que nous n’avons simplement pas appris à reconnaître et à isoler.
Umami : la cinquième saveur expliquée
L'umami, késako ? Une mystérieuse cinquième saveur, très présente dans la cuisine nippone, mais aussi dans les petits plats mijotés, les champignons, les poissons marinés, les aliments ferme...
https://www.regal.fr/inspiration/saveurs-du-monde/umami-la-cinquieme-saveur-expliquee-11627
Dis-moi... (4)
À chaque corps son aliment
Je suis ce que je mange...
La compréhension élargie de la nature de notre corps nous permet de comprendre que ces corps vont devoir se nourrir, chacun à leur niveau durant toute notre vie. La notion de nourriture ne peut donc pas être réduite à l’absorption de calories !
Ainsi, chaque plan va nécessiter une nourriture particulière.
Le corps physique dense
Des aliments « denses » vivants… Ou pas
La qualité de nos aliments et bien sûr variable : vous roulez au fioul ou au super ?
Si l’on se nourrit de boîtes de conserve, les briques de construction de notre organisme n’auront pas la même qualité que celles issues d’aliments sains :
Si nous construisons, une maison avec des matériaux fragiles ou de mauvaise qualité ne nous étonnons pas qu’elle s’écroule lors d’un tremblement de terre ou d’une inondation.
La cristallisation sensible est une méthode scientifique inspirée par les travaux de Rudolph Steiner qui s’obtient en ajoutant un extrait de substance organique animal ou végétal à une solution de chlorure de cuivre, que l'on fait sécher en étuve à 28° sur une plaque de verre.
Le chlorure de cuivre emprunte par capillarité les canaux laissés libres du produit à tester. La cristallisation est le révélateur des champs de forces vivantes. La qualité d'un produit se traduit par l’équilibre ou déséquilibre, la profondeur ou la platitude de l’image.
Elle permet donc de distinguer la qualité énergétique de l’aliment, de mettre en évidence l’action destructrice de certains procédés (UHT, micro–ondes, ionisation, lecture électronique d’un code barre) d’un grand grand nombre de produits de consommation courante :
À gauche, jus d’orange frais. À droite, jus d’orange qui a passé 24 heures au réfrigérateur. Texture plus brouillée.
Le sucre blanc par exemple se comporte comme un minéral et n’organise pas la cristallisation du chlorure de cuivre à la différence du jus de canne et sucre complet.
Des boissons vivantes…Ou pas
La qualité de l'eau que nous buvons a une importance très sous-estimée.
C'est le chercheur Masaru Emoto « Les messages cachés de l’eau ». Éditions Trédaniel qui a mis en évidence la vitalité de l’eau et introduit le concept d’eau « informée » en photographiant les cristaux d’eau au moment de leur formation. Ils réagissent par des changements de structure à diverses influences comme celle d’une musique de Jean-Sébastien Bach ou de hard rock, ainsi que de simplement comme « merci ».
Sachant que nous sommes constitués de 70 % d’eau, cela nous fait réfléchir sur les conséquences et l'importance fondamentale de tout ce que l'on transmet à tout notre milieu interne. Nous voyons lors de l'étude du rein les empreintes émotionnelles véhiculée par l’eau. Il est par exemple intéressant de boire un grand Verre d’eau avant une séance de psychothérapie pour évacuer ensuite les vieilles mémoires.
Le minimum syndical sera de filtrer l'eau que nous absorbons pour en éliminer chlore, nitrates et pesticides et de la redynamiser et lui redonner le mouvement naturel de vortex qu'elle connaissait dans les cours d'eau, car elle est « formatée linéairement » dans nos canalisations.
Les recherches menées par le Dr Masaru Emoto sont révolutionnaires.
Il a découvert que l'eau exposée à la vibration de mots bienveillants, par exemple "merci" ou "amour", laissent apparaître des formes brillantes, complexes et colorées, rappelant les motifs des flocons de neige. Inversement, l'eau polluée et celle qui a été exposée à des pensées négatives produisent des motifs incomplets, asymétriques, aux couleurs ternes.
Best-seller mondial, "Les messages cachés de l'eau" prouve les fabuleux pouvoirs de l'eau et des vibrations émises par nos émotions, et précise comment traiter l'eau pour améliorer notre santé et celle de la planète.
À suivre...
Pour B...
Dans mon jardin...
Il y aura bientôt une plante qui rend zen...
Il s'agit de la passiflore officinale (Passiflora incarnata), à ne pas confondre avec la passiflore bleue de nos jardins, Passiflora caerulea.
Cette fleur de la passion apaise les personnes qui ont bien du mal à ne pas se laisser déborder par leurs émotions.
Passiflora incarnata, est une plante originaire du sud des États-Unis et d'Amérique du Sud où les explorateurs espagnols l'ont découverte au XVIème siècle, au Pérou plus exactement.
C'est une liane qui s'attache à la végétation qui l'entoure grâce à ses vrilles.Elle peut atteindre 9 mètres de long.
Cette fleur de la passion, était déjà utilisée par les Aztèques pour ses propriétés médicinales.
Les Missionnaires au Pérou et au Mexique ont été frappés par la forme des fleurs qui évoquent la passion du Christ: la couronne de filaments rappelle la couronne d'épine, les trois stigmates du pistil font penser aux trois clous, les cinq étamines correspondent aux cinq blessures.
En Europe, elle fut adoptée pour les mêmes raisons dès le XVIIème siècle et conseillée par nombre de médecins depuis ce temps pour calmer la tension nerveuse, l'irritabilité, les spasmes musculaires, les palpitations...
Elle donne aussi de bons résultats en cas de rage de dents, de maux de tête ou de douleurs menstruelles.
Les preuves d'efficacité
Longtemps, les effets de la plante n'ont été testés qu'en association avec d'autres substances végétales. Ces derniers temps cependant, des chercheurs iraniens ont effectué deux études cliniques très concluantes quant aux vertus de la plante sur l'anxiété, mais aussi dans le cas de sevrage pour des patients opiomanes.
Un essai clinique réalisé en 2001 a, par exemple, montré qu'un extrait de passiflore était aussi efficace qu'un anxiolytique chimique (sans les effets secondaires!) pour soulager des patients souffrant d'anxiété généralisée.
Une autre étude a permis de constater les bienfaits de la passiflore avant une intervention chirurgicale pour éviter le stress de l'appréhension.
La commission E et l'ESCOP, instances européennes validant les bienfaits thérapeutiques des plantes, reconnaissent à la passiflore son efficacité en cas d'anxiété, de nervosité, de spasmes musculaires et de douleurs névralgiques. Ces deux organismes ont également approuvé son usage pour traiter les troubles du sommeil d'origine nerveuse.
Les Missionnaires au Pérou et au Mexique ont été frappés par la forme des fleurs qui évoquent la passion du Christ: la couronne de filaments rappelle la couronne d'épine, les trois stigmates du pistil font penser aux trois clous, les cinq étamines correspondent aux cinq blessures.
Arum italicum (suite)
Sur cette photo, vous avez toutes les pièces de l'Arum. Le tubercule (dont je vous reparlerais) est difficile à extraire et très tendre. ici, il est cassé. Les feuilles veinées de blanc, donc c'est un Arum italicum. La spathe verte ou cornet qui protège les pièces florales (que j'ai découpée pour plus de visibilité). Les différentes fleurs à l'intérieur.
Arum italicum et autres...
Reportage en image
Dans l'inflorescence, les fleurs mâles et femelles sont distinctes. Elles sont regroupées en spadice, qui est un axe sur lequel les fleurs mâles et femelles sont regroupées en 2 zones superposées et qui se termine par une massue soit jaune, soit violette. Ici, elle est jaune.
En partant du haut: fleurs stériles transformées en poils. En dessous, fleurs mâles réduites aux étamines. Un anneau de fleurs femelles stériles transformées en poils et à la base: fleurs femelles réduites aux ovaires. pas de pétales pour ces fleurs.
Les fleurs mâles et femelles n'ont pas de pétales distinct. La zone des fleurs mâles est entourée par 2 anneaux de soies stériles. Les fleurs femelles (réduites aux ovaires) sont à la base du spadice.
Le piège de l'Arum...
Au-dessus des fleurs mâles, juste au niveau ou le cornet de la spathe se rétrécit, le spadice porte une rangée de poils raides, dirigés vers le bas (des fleurs stériles modifiées).
Les mouches, attirées par l'odeur (fétide mais légère) des fleurs, s'introduisent dans le cornet… Et ne peuvent plus en ressortir à cause des poils...
L'insecte s'agite et ramasse ainsi les grains de pollen des fleurs mâles… Au bout d'un certain temps (généralement trois jours), les poils finissent par laisser s'échapper la bête chargée de Pollen. Les mouches se font de nouveaux piéger par un autre arum et l'insecte dépose sur les fleurs femelles les grains de pollen collectés précédemment…
À maturité, la spathe et les feuilles disparaissent, le spadice s'allonge, perd sa tête devenue inutile et s'orne de fruits rouges vifs qui eux, sont très toxiques.
Mais, nous verrons cela lorsque les fruits seront là...
Dis-moi... (3)
Dis-moi ce que tu manges, je te dirais qui tu es…
° Le corps mental est constitué de « matière mentale » correspondant à la même énergie, mais vibrant à une fréquence encore plus élevée.
C'est pour cette raison qu'on ne peut ni la voir, ni la toucher mais qu’on parle malgré tout de « formes pensées ». L'accumulation de nos pensées tout au cours de notre vie va progressivement construire notre corps mental. Il nous est propre et particulier.
Nous sommes aussi familiarisés par le langage à l’amplitude vibratoire des pensées ou des émotions : on qualifie souvent des pensées positives des pensées de hautes vibrations, ayant une fonction unifiante, alors que des pensées négatives, vibratoirement plus basses nous séparent pour nous défendre.
° Le corps « atmique » enfin, représente la dernière couche des corps subtils.
C’est l’étage que certains appelleraient l’âme, ou l’esprit. Ce corps est dit transpersonnel, c’est-à-dire au-delà du personnel. Il relit l’être humain à quelque chose de plus vaste.
2 - À chaque corps son aliment
Je suis ce que je mange : la compréhension élargie de la nature de notre corps nous permet de comprendre que ces corps vont devoir se nourrir, chacun à leur niveau durant toute notre vie. La notion de nourriture ne peut donc pas être réduite à l’absorption de calories !
Ainsi, chaque plan va nécessiter une nourriture particulière...
À suivre...
Glycation des protéines
J'ai un peu de retard dans les explications des différents termes de l'article "on le savait déjà".
Je reprends aujourd'hui avec la glycation des protéines.
Je pourrais vous livrer mon cours, mais je trouve que l'article d'Alternative santé est tout à fait compréhensible.
Découvrez-le ci-dessous.
Quand on évoque les causes du vieillissement et de l'usure de nos organismes on pense aussitôt aux radicaux libres et à l'oxydation ou bien au déclin hormonal.
Mais peu de gens connaissent le phénomène de glycation qui est pourtant un des mécanismes fondamentaux du vieillissement et peut avoir des conséquences au moins aussi importantes sur la santé.
Ce phénomène est naturel et un organisme sain sait en général le gérer, mais il peut s'emballer lorsque l'on consomme, par exemple, trop de sucres, trop de produits chauffés à haute température ou lorsque l'on souffre de stress.
La glycation est une sorte de « caramélisation spontanée » des protéines organiques.
Elle n'est ni programmée ni voulue par l’organisme et se produit simplement du fait de la mise en présence de sucres et des protéines sanguines et cellulaires.
Découvert en 1911 par Louis-Camille Maillard, ce phénomène physico-chimique agit aussi bien à l’extérieur de l’organisme qu'au cœur de nos cellules. Par exemple, cette réaction est à l’origine du brunissement des aliments lorsqu'ils sont cuits à hautes températures. Cependant, seuls 10 % environ des produits glyqués se retrouvant dans la circulation sanguine proviennent de l’alimentation (aliments subissant une cuisson à feu vif : four, barbecue, fritures…). Le reste est fabriqué dans l’organisme.
Ces produits glyqués obtenus sont des composés brunis qui ressemblent à de l’humus, et sont de composition très voisine.
Ce simple fait permet d’appréhender la gravité d’une telle réaction au cœur du vivant !
C'est à la troisième étape que ça devient grave
La réaction de glycation se déroule en 3 étapes, menant au fil du temps à des composés de plus en plus complexes et dangereux pour la santé.
- Etape 1 (au bout de quelques heures) :
Les acides aminés + le glucose se transforment en protéines glyquées - Etape 2 (au bout de quelques jours) :
Les protéines glyquées se transforment en produits d'Amadori - Etape 3 (au bout de quelques semaines) :
Les produits d'Amadori se transforment en AGE (Advanced Glycation End Products)
L’installation des 2 premiers stades (protéines glyquées ou « bases de Schiff » puis « produits d’Amadori ») dépend du taux de sucre environnant et varie de quelques heures à quelques jours. Ces deux stades sont réversibles.
Le dernier stade (création de produits terminaux de glycation, les AGE, à partir des produits d’Amadori) est irréversible et progresse quelle que soit la glycémie. Cette réaction se produit en quelques semaines seulement.
Les dégâts dans l’organisme
Les produits glyqués se retrouvent dans le sang, à la surface cellulaire et dans la cellule. Ils peuvent même traverser la barrière placentaire.
Ils accélèrent le vieillissement et la dysfonction de tous les organes en modifiant la structure de certains sites cellulaires, au point qu’il existe une relation frappante entre les complications dues au diabète et les changements négatifs de santé dus au vieillissement.
Les produits glyqués génèrent un stress oxydatif majeur et auto-entretenu (autocréation d’un fort taux de radicaux libres).
Ils présentent des propriétés mutagènes et cancérigènes, facilitent l’installation de maladies inflammatoires (polyarthrite par ex), sont impliqués dans les maladies des yeux (cataracte, rétinopathies..), du cœur et des vaisseaux, des reins….
Particulièrement, ils contribuent à la dégénérescence des neurones (Parkinson, Sclérose Latérale Amyotrophique…), au point que la maladie d’Alzheimer, par exemple, est considérée comme un véritable « diabète de type 3 ».
Prévention et traitement de la glycation
Vu la gravité des symptômes générés par la glycation, le taux de protéines glyquées est surveillé de très près chez les personnes à risque, les diabétiques par exemple. Il consiste principalement à doser une protéine sanguine particulière, l’hémoglobine glyquée HbA1c, qui correspond au stade 2 de la réaction de glycation. Chez les diabétiques par exemple, le taux maximal d’équilibre varie de 6 à 7,5 % (normes de santé : 4 à 6 %).
Mais chez les personnes qui ne souffrent pas de pathologies considérées "à risque" ne sont, en général, pas du tout surveillées.
La capacité de nuire des produits glyqués se retrouve surtout lorsqu'on arrive au stade des AGE, stade terminal et irréversible des produits glyqués. L'important est donc d'éviter d'en arriver à ce stade ou de ne pas l'amplifier si l'on a déjà dépassé le stade des AGE.
Ce sont donc des techniques de prévention/ralentissement du processus toxique qui seront étudiées en première intention et qui seront les aussi les plus efficaces.
En priorité, l’alimentation et le style de vie : régime limitant les sucres sanguins après le repas (aliments à indice glycémique bas), adoption de modes de cuisson douce, mode de vie équilibré (activité physique modérée, gestion du stress…).
Dans la pharmacopée chimique, certains médicaments comme des agents antioxydants ou des agents antidiabétiques (metformine, aminoguanine…) ont été testés, mais tous présentent de nombreux effets secondaires.
D’autres solutions existent dans la pharmacopée naturelle : extraits de plantes, mixtures, micronutriments… utilisés de manière traditionnelle dans la lutte contre les pathologies dégénératives et leurs conséquences. Connues depuis parfois des millénaires, leurs conditions d’utilisation limitent les possibles effets indésirables.
La liste des remèdes naturels est longue !
Certaines plantes ont la capacité de maintenir la sensibilité à l’insuline. Il s'agit de :
- la cannelle,
- le Banaba,
- le Yacon
- le Gymnema sylvestris (produit ayurvédique).
Il est également essentiel de fournir à l’organisme les éléments minéraux impliqués dans le processus de contrôle de la glycémie comme par exemple
- chrome
- zinc
- cuivre
D’autres végétaux ou extraits végétaux, connues pour leurs capacités anti-inflammatoires et anti-oxydantes, limitent les premières étapes de la glycation. Ils sont bien connus et référencés :
- thé vert,
- vigne rouge,
- maté,
- raisins,
- feuilles de goyave et de noyer,
- alliacées (ail, oignons, poireaux),
- calendula,
- cannelle (en plus de l’activité biologique citée précedemment),
- curcuma,
- girofle,
- romarin,
- thym….
Certains micronutriments ont également un impact favorable à la fois sur la santé et sur la limitation de la glycation :
- la pyridoxamine (vitamine B6)
- les polyphénols (particulièrement le resvératrol),
- la carnosine,
- l’acide R-a-lipoïque
- les flavonoïdes...
D’autres ont une action plus directe sur la création des AGE :
- le longanin (extrait du vomiquier),
- le sulforaphane (extrait des choux),
- l’acide asiatique (pour la jeunesse de la peau – extrait de Centella asiatica),
- le ginseng indien (Ashwaganda) ou le Qifu-Yin chinois (les deux étant traditionnellement utilisés pour la prévention de l’Alzheimer)…
En aucun cas les informations et conseils proposés sur ce blog ne sont susceptibles de se substituer à une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé, seuls en mesure d’évaluer adéquatement votre état de santé.
Dis-moi... (2)
Dis-moi ce que tu manges, je te dirais qui tu es…
° Le corps émotionnel est également appelé corps astral. Ce corps constitué de « matière émotionnelle » a une fréquence vibratoire située entre celle du corps physique dense et celle des pensées.
Depuis notre naissance nous avons constitué petit à petit une identité émotionnelle qui nous est propre et qui nous caractérise. Elle se construit à partir de nos émotions.
Nos émotions « de : e/vers, et motion/mouvement » nous font faire des choix :
« j’aime/j’aime pas ».
Nous connaissons tous cette matière émotionnelle que l’on peut presque « toucher ». Par exemple, on la perçoit lorsque quelqu’un de paisible ou quelqu’un en colère entre dans une pièce.
La peur est une émotion encore plus « bruyante » sur le plan vibratoire, qui peut facilement contaminer tout un groupe.
Comprendre « l'ordre de la création »
Une émotion est un signal puissant que nous ressentons la plupart du temps sans avoir conscience de la pensée qui en est la source. L'émotion nous « remue », et nous donne l'impression qu'elle est suivie d'une pensée qui génère un acte.
Pourtant, c’est le contraire, ordre de la création : penser, ressentir, agir, avoir.
Une pensée apparaît en premier et génère une émotion (peur, colère, joie, soucis, tristesse). L’émotion met le corps physique en action pour réagir à une influence extérieure. C’est donc une espèce d’interface d’urgence très efficace entre la pensée et le corps physique.
Cependant, il est souvent fort utile de remonter jusqu'à l'histoire qui précède une émotion pour ne pas nous tromper de cible !
Nous allons découvrir que rester attaché à une pensée stressante (à une « histoire » que je me raconte) va être la source principale de nos dysfonctionnements et maladies.
À suivre...