botanique
Elitrigia repens
Les fleurs de chiendent, ça vous parle?
Bien-sûr que non, il est systématiquement arraché, mal aimé qu'il est, c'est la plante détestée des jardiniers...
Pourtant, c'est une belle médicinale.
Elytrigia repens, le chiendent, famille des Poaceae, anciennement graminées.
On l'appelle aussi chiendent officinal, Herbe à deux bouts, Chiendent rampant, etc.
L'origine de son nom vient de ce que les chiens et les chats ont l'habitude de se purger en en mangeant les feuilles. Et je peux dire que mes chats sont à la fête en ce moment. Ils en consommant tous les jours. Ils savent bien le reconnaitre sans l'épi et sans les fleurs car la pelouse est tondue. L'instinct animal.
C'est une plante vivace très commune se propageant par de longs rhizomes traçants, pouvant atteindre 1, 5 mètre de hauteur si on le laisse en paix.
Les rhizomes sont jaune pâle, creux à saveur mucilagineuse et légèrement sucrée. Ils portent des tiges fertiles ou stériles. Ils sont très faciles à faire sécher.
L'inflorescence en épi distique (feuilles disposées sur 2 rangs opposés) comprimé et dressé avec des épillets sessiles, compacts, aplatis et très fleuris.
Chaque épillet porte 2 glumes lancéolées, aigües, et au-dessus, 4 à 6 fleurs vert clair, sans calice ni corolle.
Comme chez toutes les Poaceae comme le blé, le seigle, l'avoine, le fruit du chiendent est un caryopse.
On utilise le rhizome séché et il faudra attendre le XVIIème siècle pour que l'on commence à parler de ses vertus.
Il contient de nombreux constituants avec, entre autres: des fructanes, mucilages, mannitol, sels de potassium, une huile essentielle anti bactérienne en très faible quantité, etc.
On l'utilisera comme diurétique, adoucissant, laxatif doux, anti bactérien et il sera surtout recommandé pour les problèmes urinaires tels que cystites, lithiases urinaires et, bien-sûr, comme tous les diurétiques dans les problèmes ostéo articulaires tels que la goutte et les rhumatismes.
Il n'y a aucune contre-indication connue à ce jour.
On pourra préparer une boisson salutaire: fortifiante, adoucissante, régénérante. En faisant macérer dans 1 litre d'eau sucrée 10 grammes de rhizomes de chiendent, 10 grammes d'orge perlée, 10 grammes de réglisse, 1 tranche de citron et une pomme coupée. À boire au cours de la journée sans dépasser 1 litre par jour.
Rosa gallica
Rosa gallica, la rose rouge, l'ancêtre de nos rosiers, symbole de l'amour depuis des temps immémoriaux.
Rosa gallica, la rose rouge de la famille des... Rosaceae
On l'appelle aussi Rose de France, Rose de Provins, etc.
L'origine du mot "rose" est dérivé du latin "rosa, rosae" qui désignait aussi bien la fleur que le rosier lui-même.
C'est un arbrisseau qui pousse à l'état sauvage dans l'Est et le midi de la France. Il est peu commun et protégé. Pour les besoins de l'herboristerie, on cultive une Rosa gallica à nombreux pétales.
Les tiges sont couvertes d'aiguillons très inégaux, les uns forts et crochus, les autres faibles et étroits.
Les feuilles sont odorantes, composées de 5 à 7 folioles dentées, glanduleuses avec des stipules étroites, vert foncé mat à la face supérieure, plus pâles et velues à la face inférieure.
Les fleurs (Rosa gallica du jardin est un rosier à nombreux pétales), sont très odorantes, de 6 à 9 cm, rouge vif à purpurine, solitaires, de type 5, à nombreuses étamines dont les sépales sont réfléchis après la floraison..
Les faux fruits poilus rouge vif correspondant aux réceptacles devenus charnus, renferment les véritables fruits, akènes hérissés de poils raides.
On utilisera les pétales séchés, cueillis avant épanouissement et débarrassés du calice et des étamines. La saveur est astringente et un peu amère. L'infusion est reconnue d'utilité publique depuis des siècles dans les diarrhées chroniques ainsi que dans tous les écoulements chroniques. Elle était aussi préconisée dans la tuberculose pulmonaire.
Ses propriétés sont donc
- Par voie interne: astringente et anti diarrhéique. On l'utilisera en infusion > 20 grammes de pétales de rose par litre d'eau que l'on laissera infuser 10 minutes. On prendra 3 tasses par jour avant les repas.
- Par voie externe: anti-inflammatoire, antiprurigineux et astringent. On l'utilisera en infusé concentré pour les gargarismes (maux de gorge) et en compresses pour les problèmes de peau.
Il n'y a aucune contre indication connue à ce jour.
Les roses pâles (Rosa centifolia) ont des propriétés laxatives. 1 pincée de pétales de roses, en infusion, dans 2 tasses d'eau un peu miellée que l'on prendra à jeun, en deux doses pendant quelques jours. C'est un laxatif doux.
Recette du vinaigre rosat
Faire macérer pendant 8 jours, 100 grammes de pétales secs, pulvérisés dans 1 litre de vinaigre fort; à utiliser en gargarismes en cas de maux de gorge. 1 à 2 cuillères à café dans 1 verre d'eau.
Angelica archangelica
Angelica archangelica
L'angélique de la famille des Apiaceae, même famille que la carotte;
On l'appelle aussi Archangélique, herbe du Saint-Esprit, Herbe aux anges, etc.
C'est une plante herbacée vivant 2 à 4 ans, pouvant atteindre 2 mètres de haut. La mienne entame sa 2ème année. Elle n'a pas encore fleuri, j'attends avec impatience.
Ses tiges sont rondes, vertes, creuses, striées ou cannelées, parfois teintées de rouge et ramifiées dans le tiers supérieur.
Les feuilles sont alternes, glabres, grandes. Le pétiole des feuilles supérieures forme une gaine renflée qui enveloppe les jeunes inflorescences (sur la photo, l'Angélique de mon jardin).
Les fleurs sont vert jaunâtre en ombelles hémisphériques de 20 à 40 rayons et peuvent atteindre jusqu'à 40cm de diamètre.
Les fruits sont des diakènes aplatis en ailes ondulées. Merci à Pierre Goujon pour la photo, lorsque j'aurais la mienne, je la remplacerais.
C'est une plante de réputation extraordinaire et magique:
"herbe du St Esprit, Gabriel, messager de Dieu, l'aurait révélée aux hommes. Miraculeuse, elle aurait éloigné la peste, comme l'atteste Paracelse, et protégé de tous les venins... Elle rendrait presque immortel".
C'est une plante majeure agissant sur la régulation du système neurovégétatif.
Au XIXème siècle, on a écrit à propos de l'Angélique: "si cette plante avait le mérite d'être étrangère, elle serait aussi précieuse pour nous que le ginseng l'est pour les chinois, elle se vendrait à prix d'or".
On utilisera les fruits, vus plus haut et la souche. L'odeur est aromatique, la saveur d'abord sucrée puis amère et piquante. Les plantes médicinales sont surprenantes et ont plus d'un tour dans leur "sac".
Comme vous aurez pu le comprendre...
Elle a un plus d'un tour dans son sac:
Tonique amer, carminatif, anti-convulsivant, relaxant musculaire, tonique général, anxiolytique, antioxydant, expectorant asséchant, diurétique, sudorifique, antitussif, emménagogue, galactogène, son huile essentielle est antispasmodique.
Donc...
J'en veux tout de suite!
On l'utilisera en infusé (semences), en décocté (racine), en teinture, alcoolature, en vin, liqueur, et, cerise sur le gâteau en tiges confites. Miam!
Mais...
Il faudra faire attention!
- À fortes doses, elle pet être abortive car elle est oestrogénique.
- Elle peut favoriser une photosensibilisation (surtout son huile essentielle) due à un de ses constituants: les furano-coumarines.
Citrus aurantium variété amara
C'est un arbre ou un arbuste qui peut atteindre 5 mètres de haut. Il est faiblement épineux. Le mien est en pot, issu d'un semis et est âgé de 3 ans. Je songe à l'implanter au jardin car il est à l'étroit. Il supporterait la pleine terre car il fait de plus en plus chaud. Cet oranger est moins fragile que les oranges douces et supporte une température de - 6°. Seul "hic" il craint le vent...
J'ai préparé ce post pendant que la confiture cuisait, façon inhabituelle de vous annoncer une plante...
Citrus aurantium variété amara ou oranger amer.
On l'appelle aussi bigaradier, oranger de Séville, etc.
L'origine de son nom : les oranges amères sont appelées bigarades, nom issu du provençal "bigarrado" qui désigne cette orange "aigre".
Les feuilles sont entières, d'un vert foncé brillant, persistantes. On observe un pétiole dilaté et ailé dans sa partie supérieure.
Les inflorescences sont composées de fleurs solitaires groupées par 2 à 3 à l'aisselle des feuilles.
Les fleurs, blanches, très odorantes ont des pétales charnus. La corolle est dialypétale (à pétales libres) et pentamère (5 pétales). on remarque de nombreuses étamines.
Les fruits sont des baies globuleuses contenant de nombreuses poches sécrétrices et de nombreuses graines, les pépins.
Les parties utilisées sont la fleur et les boutons floraux, la feuille, le péricarpe (écorce), récoltées sur les fruits frais avant maturité complète.
Les constituants connus sont des alcaloïdes pour l'écorce. Des flavonoïdes et des huiles essentielles: néroli pour les fleurs, petit grain bigarade pour les feuilles et essence pour le zeste.
Par voie interne, il agit comme sédatif, anxiolytique, relaxant, antispasmodique, digestif et son écorce a des propriétés stomachique (qui facilitent le travail de l'estomac) et tonique amer. On pourra l'utiliser sous forme d' huiles essentielles, en infusé et en décocté.
Par voie externe, il est également sédatif, relaxant, antispasmodique et anti microbien. On l'utilisera sous forme d'huile essentielle et en décocté que l'on appliquera à l'aide de compresses.
Précautions d'emploi: Aucunes contre-indications mentionnées, à ce jour, aux doses conseillées.
Il faut savoir: Le zeste de l'orange amère contient de la synéphrine, une substance proche de l'éphédrine et de l'adrénaline. Cette propriété a été mise à profit dans certaines préparations amaigrissantes afin de relancer la lipolyse. L'utilisation doit en être modérée.
Chelidonium majus
Chelidonium majus, la chélidoine de la famille des Papaveraceae, la même famille que le coquelicot.
On l'appelle aussi herbe aux verrues, herbe d'hirondelle, herbe à la vue, etc.
L'origine de son nom vient du grec > chelidon = hirondelle car ces oiseaux frotteraient les yeux de leurs petits avec le suc de chélidoine pour les faire ouvrir ou encore, la plante fleurit lorsque les hirondelles reviennent...
Plante entière. C'est une plante herbacée, vivace, très courante, qui peut atteindre 80cm de haut et que l'on rencontre au bord des chemins, sur les talus et sur les vieux murs.
Ses feuilles sont alternes, molles, bleu-vert, en 5 à 7 segments dont le lobe terminal est le plus développé.
Les fleurs sont jaunes, dialypétales (pétales non soudées entre elles), à 4 pétales en croix, et 2 sépales jaunâtres caducs. Les étamines sont nombreuses.
On utilisera les parties aériennes fleuries (le latex par voie externe uniquement).
- Par voie interne, en infusé de plantes séchées. Antispasmodique des voies biliaires et du système digestif: améliore le flux biliaire sans augmenter la quantité de bile sécrétée. Analgésique léger des voies biliaires, carminatif (facilite l'élimination des gaz) et cholagogue (action sur la chasse biliaire.
- par voie externe, le latex frais en application précise sur verrues et cors, 3 fois par jour. Le latex est verrucide, protéolytique (lyse des protéines), antiviral et anti-bactérien de contact.
Précautions à prendre:
- La chélidoine présente une certaine toxicité liée à la présence d'alcaloïdes. Elle devra être utilisée en mélange avec d'autres plantes et sur des durées modérées.
- Ne pas l'utiliser pendant la grossesse et l'allaitement.
Le figuier, tout savoir...
Sans avoir la propension au gigantisme de son cousin indien, le figuier des Banians, notre figuier d'Europe ne reste pas toujours l'arbrisseau agrippé aux murailles ni l'arbuste touffu des jardins.
Le plus beau figuier de France, curieusement, ne croît pas dans le midi, mais dans le Finistère, à Roscoff, dans ce Léon septentrional au climat particulièrement doux, région de primeurs réputée.
Planté en 1621 dans le jardin de l'ancien couvent des Capucins, sur la route de Saint-Pol, il est un vrai monument naturel de cette belle ville et l'un des arbres les plus étonnants de notre pays.
Né d'un pied unique, il s'est étendu, par marcottage naturel des branches traînantes, lesquelles, se redressant, ont donné de nouveaux troncs.
De nombreux piliers soutiennent les très longues branches horizontales qui forment, par leur ensemble, une cime de 600 m².
À 347 ans, ce figuier donne à peu près 12 000 fruits chaque année.
La région côtière du Finistère semble très propice aux figuiers, il en existe aussi de très beaux pieds en Cornouaille.
Remerciements:
- à Gerbeaud et son site pour ses conseils de jardinage,
- à Pierre Lieuthagi pour la documentation extraite de son excellent livre "Arbres, arbustes et arbrisseaux"
- et à l'auteur de "La Feuille Charbinoise" site fort intéressant surs les arbres remarquables, mais pas que...
C'est grâce à ces acteurs que j'ai pu construire le dossier sur le figuier.
Le figuier, tout savoir!
L'inflorescence du figuier et les étapes de la floraison à fructification sont exceptionnelles et méritent quelques lignes.
La figue n'est pas un vrai fruit mais, en langage botanique, un réceptacle, creusé en outre, ouvert au sommet par un "œil" que protègent quelques écailles, tapissé intérieurement de fleurs minuscules, très nombreuses, et les vrais fruits sont les innombrables pépins.
Trois poussées de figues se succèdent chaque année sur les arbrisseaux sauvages ou "caprifiguiers":
- au printemps, les réceptacles renferment des fleurs femelles à style court, stériles, et, vers l'œil, des fleurs mâles productrices de pollen;
- en été, des fleurs femelles fertiles à style long;
- en automne, des fleurs à nouveau toutes stériles.
La pollinisation et la fécondation seraient donc impossibles sans l'intervention d'un agent extérieur transporteur de pollen des figues de printemps à celles de l'été.
Ce convoyeur est un hyménoptère minuscule, le Blastophaga psenes, qui réalise avec le figuier une symbiose puisque ni l'arbre ni l'insecte ne pourraient se reproduire sans assistance mutuelle.
Au printemps, les femelles Blastophaga pondent dans les fleurs stériles et y suscitent des galles. En sortent des insectes mâles et femelles qui s'accouplent aussitôt dans la figue. Les femelles de la nouvelle génération, en quittant leur gîte, reçoivent le pollen des fleurs mâles serrées autour de l'orifice.
Dans les figues d'été, où elles se rendent alors, la longueur du style les empêchent de pondre mais la pollinisation est assurée et les fruits pourront murir.
Il se trouve cependant, chez le figuier sauvage, quelques fleurs à style court où les blastophages auront pu pondre: une deuxième génération d'été ira "parasiter" à son tour les figues d'automne à fleurs stériles des caprifiguiers, où les larves passeront l'hiver à l'abri, avant de recommencer le cycle au printemps.
Chez la plupart des figuiers cultivés,les réceptacles ne renferment que des fleurs femelles à style long et la fécondation naturelle est impossible.
Ces arbres, sans doute sélectionnés dès la plus haute antiquité, mûrissent cependant leurs figues par un phénomène de parthénocarpie et donnent deux récoltes annuelles, l'une au début de l'été ("figuiers fleurs" grosses et très succulentes), l'autre à l'automne (figues plus petites mais plus savoureuses).
La visite des blastophages a pour effet de hâter la maturation; elle est indispensable chez certaines variétés non sujettes à la parthénocarpie.
Les peuples méditerranéens avaient observé que le voisinage des figuiers sauvages était favorable aux fruits des arbres cultivés et, très tôt, pratiquèrent la caprification, opération qui consiste à suspendre aux branches des figuiers domestiques des colliers de capri-figues ou des branches de caprifiguiers chargées de fruits porteurs des insectes auxiliaires.
Déjà connue des Phéniciens, la caprification est décrite en détail par Théophraste, quatre siècles avant J-C.
Les anciens, comme la plupart des naturalistes jusqu'au XVIIIème siècle, croyaient à la génération spontanée des insectes.
Les figues, pour eux, engendraient des "moucherons" qui, ayant épuisé les réserves de leur premier gîte, passaient aux fruits des figuiers domestiques: "Ils en ouvrent les pores, et, pénétrant ainsi à l'intérieur, ils y font d'abord entrer le soleil avec eux et livrent passage aux souffles fécondants" (Pline, Histoire Naturelle).
Parfois on plantait aussi des pieds sauvages parmi les arbres cultivés et c'est encore ce que l'on dut faire en Californie quand on y introduisit le figuier de Smyrne, lequel resta stérile pendant 10 ans en l'absence de blastophages.
Dans le midi, on avance de près d'un mois la maturation des figues d'automne non fécondées en plaçant une goutte d'huile d'olive à l'œil, quand ce dernier commence à rougir, à l'aide d'une paille ou d'une plume. Cette pseudo caprification a pour effet d'activer la parthénocarpie.
Certains auteurs assurent que la visite de l'insecte n'a pas d'autre conséquence et que la stimulation consécutive à son entrée dans le réceptacle suffit à susciter ou à accélérer le processus de mûrissement.
À suivre...
Le figuier...
Le figuier, tout savoir!
"Ce trophée d'oreilles d'éléphant que semble le figuier", quelques mots de poète (Saint Paul Roux,Reposoirs de la procession) ont mieux dépeint l'arbre que les phrases du botaniste...
Le figuier est un arbrisseau, parfois un petit arbre, parfois un grand arbre à tiges et branches revêtues d'une écorce lisse et grise, à rameaux très robustes, les jeunes laissant sourdre, brisés, de même que les pétioles, un suc blanc laiteux (latex).
Les feuilles, grandes, alternes, pétiolées, sont découpées en 3-5-7 lobes palmés plus ou moins larges et profonds, souvent variables sur le même arbre, elles sont parfois presque entières.
La face supérieure, d'un beau vert, est rendue rugueuse par la présence de très courts poils raides.
La face inférieure, où les nervures saillent fortement, est vert pâle, finement velue-veloutée.
La feuille froissée exhale l'odeur douce, particulière, du fruit.
Les fleurs, très nombreuses, sont enfermées dans un réceptacle charnu atteignant 5-8 cm, verdâtre à bleu noirâtre, simulant un fruit piriforme, la figue.
À suivre...
Un arbuste à avoir...
Un arbuste à avoir absolument dans votre jardin.
Lequel?
L'Argousier (Hippophae ramnoïdes) de la famille des Elaeagnaceae.
Excusez du peu, un nom à coucher dehors avec un billet de logement.
Les fruits de l'Argousier,
Seule partie de la plante utilisée de nos jours, doivent être récoltés à maturité, vers la fin de l'été ou le début de l'automne, raison pour laquelle j'étais en récolte au Col de la Chaudière jeudi dernier.
Ces fruits sont d'une richesse exceptionnelle en vitamine C: 0,9% du poids frais.
On sait quelle place tient aujourd'hui la vitamine C dans la thérapeutique anti-infectieuse et spécialement antigrippale: les fruits de l'Argousier, où ce principe se trouve à l'état naturel, donc particulièrement assimilable par l'organisme, devraient être largement utilisés dans les régions où ils abondent.
Or, ils sont fort peu connus en France et ce sont des laboratoires suisses qui délèguent des récolteurs dans nos Alpes.
Qu'à cela ne tienne, je vais vous apprendre à le reconnaitre et à le cultiver dans votre jardin!
À suivre...
Les Asteraceae...
Enfin!
Le voilà quand même cet article sur la famille des Asteraceae...
C'est pas trop tôt, depuis le temps que tu nous en parle...
C'est la famille la plus importante par le nombre des espèces. Elles se caractérisent par leur capitule.
Cet article a pour but:
- De faire la différence entre les fleurs ligulées et les fleurs tubulées.
- De faire connaissance avec le capitule et l'involucre.
Le réceptacle peut être plat, creux ou bombé.
Les Asteraceae sont des plantes un peu spéciales.
Depuis que je vous parle d'inflorescence, vous avez compris que c'est une réunion de fleurs.
En fait, une asteraceae est un véritable bouquet de fleurs. Lorsqu'on les regarde de près, on s'aperçoit que ce que l'on prenait pour une fleur unique est une multitude de petites fleurs insérées sur le réceptacle que l'on appelle capitule.
Le capitule est souvent entouré de petites feuilles que l'on appelle des bractées.
L'involucre est l'ensemble des bractées qui entourent le capitule et qui peuvent être libres et compactes ou soudées ensemble à la base de l'inflorescence.
Les fleurs composant les inflorescences d’Astéracées prennent des formes variées.
On trouve souvent deux types de fleurs :
- Les fleurs externes sont ligulées (et ressemblent ici à un grand pétale jaune),
- Les fleurs internes sont tubuleuses (en forme de petit tube).
Les fleurs tubuleuses assurent les fonctions reproductrices de la plante, tandis que les fleurs ligulées sont stériles et servent à attirer les insectes pollinisateurs grâce à leur couleur jaune.
Le capitule peut n'être composé que de fleurs tubulées, que de fleurs ligulées ou les deux.
Exemple: pour la chicorée, toutes les fleurs sont identiques et ligulées. Chez la bardane elles sont toutes sont tubulées.
La suite en images...