Les goûts et les couleurs du monde
4ème de couverture
Marc-André Selosse nous propose l'exploration sensorielle et naturaliste d'une famille de molécules ignorées: les tanins (ou polyphénols), omniprésents dans les couleurs, les goûts, les odeurs et les formes de notre quotidien.
On y découvre une nouvelle vision de la plante, construite avec des tanins et protégée par eux contre les parasites, les animaux herbivores, mais aussi contre le stress.
On réalise comment fruits et fleurs sont colorés et parfumés par des tanins qui leur permettent d'interagir avec les animaux. On comprend comment les animaux, cibles des tanins, les subissent, les évitent... ou parfois, les utilisent, comme les insectes ou nous-mêmes. De leur pouvoir antioxydant à leurs usages médicinaux, ils contribuent à notre santé.
A lire absolument comme chaque livre de Marc-André Selosse
Une belle couleur verte...
Une belle couleur verte pour cette alcoolature!
Armoise annuelle ou Artemisia annua de son nom latin
Découvrez ses propriétés grâce aux 2 liens ci-dessous
L'Artemisia - La Maison de l'Artemisia - Cette plante peut sauver des millions de vie
Les plantes Les plantes Avant toute chose, il convient de préciser que le terme " Artemisia " couramment utilisé par La Maison de l'Artemisia renvoie aux espèces de plantes Artemisia ...
Vous avez cherché pour artemisia annua - AltheaProvence
Ces derniers jours j'ai reçu de nombreuses questions sur les plantes et le coronavirus. Beaucoup de questions auxquelles je n'ai moi-même pas de réponses. D'abord je ne suis pas un expert du ...
Site de Christophe Bernard, enseignant à l'ELPM (Ecole des plantes Médicinales de Lyon)
J'attendais qu'elle fleurisse...
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J'attendais qu'elle fleurisse...
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La grande bardane
La grande bardane
Rappel botanique
Arctium lappa de son nom latin, la grande bardane fait partie de la famille des Asteraceae, la même famille que la pâquerette, la carotte et l'artichaut.
Noms vernaculaires : Grande bardane, herbe aux teigneux, herbe aux pouilleux, oreille de géant, etc.
L'Origine de son nom : Arctium viendrait du grec Arktikos qui signifie ours faisant allusion aux griffes acérées de l’involucre. Le nom d’espèce, lappa, provient du grec lambanô qui signifie attraper car les fleurs de bardane sont hérissées de crochets qui s’agrippent aux poils et aux vêtements des animaux dont nous en faisons partie… C’est la stratégie que la bardane a trouvé pour se déplacer sur de longues distances.
Description, habitat :
- C’est une grande plante herbacée, bisannuelle, très robuste, de 60 à 150cm de hauteur (la mienne fait plus de 2 mètres), commune dans les friches et aux bords des chemins. Elle apprécie les sols argileux, riches en azote. Originaire de Sibérie, elle est répandue dans toutes les régions d’Europe, d’Asie et d’Amérique. Elle pousse jusqu’à 1800M d’altitude.
- La tige est épaisse et vigoureuse, dressée, cylindrique, cannelée, ramifiée et pubescente (poilue). Elle porte des stries rougeâtres.
- Les feuilles forment une rosette basale la 1ère année, puis caulinaire (sur la tige), la 2ème année. Elles sont simples, entières, ovales, pétiolées avec une base arrondie ou en cœur. Le limbe est gaufré, avec un bord lisse ou ondulé et un sommet arrondi. Leur face supérieure est glabre (sans poil), leur face inférieure est cotonneuse.
- Les fleurs sont regroupées en capitule (amas de fleurs élémentaires regroupées sur un plateau). Ces capitules forment un petit groupe au sommet des tiges. On appelle cette inflorescence un corymbe. Ces capitules sont lâches et portés par de longs pédoncules. Dans les capitules, les fleurs sont toutes tubulées, violettes ou mauves. L’involucre est globuleux, formé de bractées disposées irrégulièrement. Ces bractées sont lancéolées avec une extrémité en crochet.
- Les fruits sont des akènes allongés avec une surface lisse et un sommet obtus. Ils sont glabres (sans poil). Ils portent plusieurs rangées de soies lisses, roussâtres formant une couronne très courte.
- La racine est fusiforme, charnue, longue, de la grosseur d’un doigt, blanchâtre en dedans et brune en dehors.
Historique, vertus traditionnelles :
- Jadis, l’Arctium lappa, était considérée comme une plante magique associée à la magie noire.
- Selon la légende, si on jette de la racine de bardane séchée et pulvérisée dans le feu ou sur des charbons ardents, on chasse l’hiver et les miasmes de la maison.
- La réputation de la bardane fur considérable au XVème siècle car elle guérit le roi Henri III atteint d’une maladie de peau.
- Au XVIIème siècle, Lazare de Rivière, médecin français de Montpellier, étudia plus particulièrement cette plante pour ses propriétés antisyphilitiques.
- Diverses pharmacopées traditionnelles reconnaissent son activité détoxifiante, dépurative et hépato-protectrice.
- Elle est utilisée en Chine et en Inde depuis des millénaires pour traiter les infections respiratoires, l’asthme et l’arthrite.
- En 1948, les crochets de la fleur de bardane auraient inspiré Georges de Mestral pour sa célèbre invention: le velcro.
Une plante médicinale
Parties utilisées : racine récoltée en fin de 1ère année, feuilles.
Propriétés principales et secondaires
En interne: la racine
Diurétique, laxatif, dépuratif, détoxifiant, cholérétique, antimicrobien, anti-inflammatoire, hypoglycémiant, sudorifique, antioxydant, antirhumatismal, béchique (antitussif).
En externe: Racine
Antiseptique, vulnéraire, draineur cutané
Feuille
Adoucissant, antiprurigineux, vulnéraire (qui guérit les blessures et les plaies)
Indications principales
En interne
Cutané : acné, traitement des dermatoses, des dermatites eczémateuses, psoriasis, furonculoses, panaris, plaies variqueuses.
Digestif : facilite les fonctions d’élimination digestives, constipation.
Urinaire : infections rénales, néphrites, rétention d’eau.
Ostéoarticulaire : rhumatismes articulaires, goutte.
Maladies métaboliques : traitement d’appoint du diabète et des états prédiabétiques.
En externe
Cutané : traitement des dermatoses, furonculoses, panaris, plaies variqueuses…, traitement des crevasses, écorchures, gerçures, piqûres d’insectes…, abcès dentaire, hyper séborrhée du cuir chevelu.
On peut l'utiliser en:
Décoction, teinture mère, extrait fluide, extrait de plantes standardisé, gélules de poudre de racine.
Précautions d’emploi
Aucune mais à éviter en cas de grossesse
A savoir
In vitro, les composés polyinsaturés (polyènes, polyines) sont bactériostatiques (en particulier contre les staphylococcies) et fongistatiques.
Ce qu’il faut retenir
Plante majeure des pathologies cutanées suintantes et purulentes ainsi que des dermatoses séborrhéiques. A employer de préférence sous forme d’extrait de plantes fraîches.
A suivre...
Un p'tit tour à l'ombre?
Je vous propose un petit tour en sous bois dans un espace protégé.
Un espace que je suis en train d'aménager en bois médicinal
Un espace riche en biodiversité.
bonne balade!
Promesses...
Avec l'If, le noisetier, le chêne, le gui du chêne, le houx, le bouleau, le pommier fait partie des sept essences sacrées des Druides.
Je cite:
"Le pommier au services des âmes...
Du genre malus, de la famille des Rosaceae, le pommier se dit aballon en gaulois et les pommes sont considérées comme les fruits de l'autre monde: gallois > afal, breton > aval. En effet, la pomme, aval, est le fruit d'immortalité, de science, de magie et de sagesse. C'est le moyen d'entrer et de rester en contact avec l'autre monde dans le verger merveilleux Avalon (où l'on retrouve le mot aval). Une baguette ornée de trois pommes est devenue l'un des insignes de la royauté celtique, consciente de la force de ce symbole. D'ailleurs, si l'on coupe une pomme en deux, il apparaît une étoile à Cinq branches, le pentagramme, représentation magique de l'humain dans l'univers. Elle symbolise la force motrice du rituel, l'ensemble de tout ce qui est animé."
Dans l'Antiquité,
- Offrir une pomme était une preuve d'amour. la pomme est aussi le symbole de fécondité et de vie, mais également du pêché.
- Ne dit-on pas: Une pomme chaque matin éloigne le médecin ou une pomme par jour tient le docteur au loin.
J'ai installé en février (sur les conseils des pépinières Gromolard) la variété Ariane. Un 1/2 tige qui porte déjà des fruits.
En bref...
La pomme, notamment grâce à sa richesse en fibres solubles (pectine) et insolubles et ses flavonoïdes a de nombreuses vertus:
Elle facilite le transit intestinal
- elle possède à la fois un effet antidiarrhéique et anti constipant,
- elle améliore l'équilibre du microbiote intestinal,
- elle régule la glycémie post-prandiale (après le repas)
Elle est utile dans la régulation du poids grâce à:
- son faible apport calorique,
- son effet sur la satiété,
- une diminution de l'absorption du glucose et du cholestérol.
Sources:
- Un livre: L'Herbier secret du Druide de Pascal Lamour, Docteur en pharmacie.
- Les fiches de plantes de l'Ecole Lyonnaise de Plantes Médicinales (ELPM) lien ci-dessous.
Il est temps de...
Il est temps de récolter les récolter les doryphores
En quarante ans de jardinage, c'est la première fois que je les rencontre et j'en suis fort désolée. Mes pommes de terre encore plus que moi, leurs feuilles sont dévorées.
A part le ramassage manuel, il n'y a rien à faire.
A part la lutte chimique au moyen d'insecticides avec tous les inconvénients que cela occasionne sur l'environnement.
Pour ma part, je les ramasse et les met dans les toilettes. Les écraser épargne les oeufs.
D'après Wikipédia...
Le doryphore est l'un des insectes utilisés en homéopathie. Il sert à obtenir une préparation, appelée « Doryphora Decemlineata », qui est supposée agir en particulier contre les brûlures d' estomac et les troubles urinaires.
Pourquoi pas, on a bien utilisé la bave de limaces...
Et pourquoi pas en faire de la farine d'insectes, il faudra demander à Bill...
Lire...
Extrait...
Un cri…
Un cri qui n’a pas cessé depuis l’annonce de sa mort…
Tantôt silencieux, tantôt étouffé les dents plantées dans mon bras, parfois hurlement en regardant le soleil à m’en brûler les yeux ou, au plus nuit de la nuit, quand je me réveille criant la douleur du fils que l’on m’a arraché. Je suis une femme emmurée dans une citadelle de douleur. Nul ne parviendra à me rejoindre.
A chacun sa passion
Avant, je croyais que la passion était un breuvage composé de joie et de folie. J’ai découvert qu’elle pouvait aussi vous prendre dans le creux d’une main sombre, transcender l’ordinaire d’une vie non vers des cieux clairs, mais dans les ténèbres des mères orphelines de leur fils. A l’annonce de sa mort, j’ai senti la couronne d’épines ceindre mon front. Aucune rose au milieu des épines.
Puis j’ai vu son corps.
Il dort…
De ce moment, je garde le souvenir de ma révolte. Jamais de ma vie de femme, je n’ai perçu combien toutes les particules qui composent un corps peuvent se révolter au point de n’être plus que braise incandescente. Je brûlais en moi-même et me brulais à moi-même.
Je voulu le prendre dans mes bras, mais je ne sentis plus que la dureté. Tel le bois de l’arbre abattu qui n’accueille plus d’oiseau dans ses branches. Les oiseaux ne se posent pas sur des branches à terre. La mort d’un fils se moque des frontières et des siècles.
La mort d’un fils est le plus grand scandale que le monde ait créé. C’est la raison pour laquelle il faut laisser Dieu en dehors de cela. Jamais il n’aurait permis tel crime à la vie, tel poignard dans le dos de l’humanité. La mort d’un fils est un rendez-vous qui déchire toutes les autres pages du calendrier d’une vie.
Depuis le matin de sa mort, l’harmattan s’engouffre dans chacune de mes respirations. Mais on ne décide pas de ne plus battre du cœur. On ne vit pas. Enveloppe, illusion, déguisement de vie. Mais on ne vit pas. On reste ; douleur parmi les douleurs des mères qui ont perdu leur fils.
Perle noire d’un collier invisible qui traverse le monde et relie des femmes inconnues les unes aux autres. A celle du bidonville de Calcutta qui voit brûler son enfant sur le Gange, aux impératrices et aux reines qui, malgré leurs cavaliers armés sur de grands chevaux ne vaincront jamais sur ce champ de bataille, et chercheront leur vie durant dans les jardins de leur palais le fils parti pour toujours.
Est-ce pour la douleur des mères que l’on a bâti des cathédrales ? Mais est-il une église assez grande pour accueillir tous les cierges des mères en larmes… Si je venais à croiser une seule de ces femmes, je sais que je la reconnaîtrais à l’ombre de sa nuit dans le regard.
J’ai aimé mon fils sans fin, donnant tout, prenant tout. J’étais dans les tribunes de sa vie pour que chaque jour il perçoive combien il était mon héros ! Et je le regardais du cœur, je le regardais de tout mon cœur, passager dans sa vie, embarqué pour le meilleur, je croyais, je le voulais tant !
Les mères croient en leur puissance. Mais le chemin d’une vie n’appartient qu’à celui qui la vit. Les fils sont libres et c’est bien ainsi. Et la mère, chaque jour passant, apprend davantage l’humilité de son propre chemin. La place de la mère n’est pas devant le fils. Le fils doit marcher le regard large, sans être encombré de la mère. J’ai tant voulu qu’il marche loin, qu’il marche haut. J’aurais donné ma vie pour qu’il aille toujours plus loin, plus haut. Mais donner ma vie n’aurait pas changé la sienne. Impuissance ultime.
Cendres
Cendres du fils dans les mains de sa mère.
Qui a imaginé un jour qu’une mère puisse plonger la main dans les cendres de son fils ! Alors que quelques jours avant ces mêmes mains entouraient ce fils de leur amour, ce sont elles qui, encore chaudes de cet amour, empoignent des cendres qui glissent entre les doigts, s’échappent. Rien ne peut être retenu. Son souffle disparu n’avait-il pas déjà ôté tout le souffle du monde qu’il faille insister plus encore ? Mon fils a-t-il toujours bien senti combien je serrais sa main ?
La sent-il par-delà la mort ?
Les combinaisons alimentaires...
Si vous me suivez depuis quelques temps déjà...
Vous l'aurez compris, l'incidence de l'alimentation sur la santé me questionne.
Je ne compte plus les ouvrages présents dans ma bibliothèque à ce sujet.
Voici les dernier venus...
Puissiez vous vous faire votre idée,
Bonne lecture!
Les combinaisons alimentaires et votre santé
4ème de couverture
Le docteur H. M. SHELTON a rédigé cet ouvrage, fruit de sa logue expérience de praticien, pour répondre à la demande du profane en matière de santé, d'alimentation et d'équilibre biologique.
Savoir combiner correctement les aliments permet de facilement améliorer la digestion, donc la santé globale. Cette pratique, judicieusement appliquée, aura pour effets principaux d'alléger le travail digestif et d'éviter l'empoisonnement dû aux fermentations et putréfactions gastro-intestinales.
Souffrez vous de troubles digestifs, d'allergies, d'acidité, de ballonnements, de digestions difficiles, de constipation...? Êtes-vous en surpoids? Ce livre présente de nombreux exemples de menus et vous donne la clé d'une meilleure santé.
Le docteur H. M. SHELTON (1895-1985) était un savant, biologiste, naturopathe, éducateur, hygiéniste, qui, faisant table rase des dogmes légués par le passé, a cherché à résoudre le problème de l'équilibre vital de l'homme. Il a redonné toutes ses lettres de noblesse au mot "hygiène", non dans le sens restreint qui lui est habituellement donné, mais dans l'acceptation la plus large et la plus précise du terme, c'est-à-dire en tant que science du maintien et du rétablissement de la santé. Il est également l'auteur de l'ouvrage de référence "le jeune", paru chez le même éditeur.
4ème de couverture
Herbert M. Shelton est le principal représentant d'un enseignement de l'"Hygiène naturelle" dont les assises furent posées au siècle dernier par des chercheurs et des savants, parmi lesquels figurent plusieurs médecins qui s'étaient détournés de la pratique allopathique. Ces pionniers furent suivis par des praticiens qui enrichirent de leurs découvertes le mouvement naissant.
De nos jours, c'est à H. M. Shelton que l'on doit de posséder une synthèse de tous ces travaux; son œuvre est toute consacrée aux divers aspects de la "materia hygienica".
L'hygiène naturelle, dont il est ici question, est avant tout un mode de vie et une méthode fondés sur les sciences biologiques. Une véritable science de la vie, de la santé doit être celle de l'étude et de l'application des réels besoins de l'être vivant; elle ne peut consister en la recherche de remèdes sans rapport avec les besoins naturels de la vie.
Le jeûne est un de ces besoins, au même titre que l'air, la lumière, la nourriture, l'activité, le repos, etc. Le Dr Shelton expose la façon dont le rétablissement d'un organisme malade est accompli, par l'opération des mêmes forces et processus qui ont donné naissance à l'organisme et l'ont amené à se développer.
Le jeûne, en tant que repos physiologique, permet à la force vitale de restaurer les tissus altérés et les fonctions perturbées et de revenir à une meilleure santé.