Prêts pour le séchoir...
De beaux savons...
De couleur orange comme la carotte
Ils sont dans le séchoir, à l'abri de la chaleur, de l'humidité et de la lumière.
Ils seront retournés tous les jours afin d'obtenir une sèche optimale.
Ils sont composés de:
Huile végétales: olive, palme, coco, avocat, ricin, beurre de karité, eau purifiée, jus de carotte maison, soude.
Huiles essentielles: lavande vraie, géranium rosat, bois de Hô.
Tous ces ingrédients sont d'origine biologique.
Les arbres du stade, suite...
Le marronnier du haut du stade. Il est particulièrement beau. Si vous devez suivre un arbre sur l'année, c'est celui-ci qu'il faut choisir.
Le marronnier, Aesculus hippocastanum de son nom latin, famille des Sapindaceae.
Originaire de Turquie, ce grand et bel arbre de de 20 à 25 mètres de haut, à cime large, apprécie les terrains secs et frais. Il s'acclimate facilement en ville, où on aime en particulier sa floraison généreuse et est très répandu comme arbre de parc, de jardin et d'alignement. Il ombrage par ses grandes feuilles composées palmées, semblables à une main de 5 à 7 doigts.
En gemmothérapie, on utilise le bourgeon qui apparait dès l'automne protégé par une sorte de résine fortement collante. On peut le voir dès à présent. C'est un de mes bourgeons préférés.
Il a une action sur la circulation veineuse, anti congestif du petit bassin, anti-inflammatoire, anti-œdémateux et a une action sur le poumon.
En phytothérapie, on utilise la graine et l'écorce des branches de 4 à 5 ans. Les propriétés sont les mêmes.
Bourgeon et fruits
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4ème de couverture...
Jamais, depuis le début de la civilisation, l'être humain n'a eu autant de temps libre. Que faisons-nous de cet océan de liberté? Il est essentiellement perdu en divertissement.
Le loisir studieux des Anciens se cultivait dans l'ouverture aux autres et œuvrait à la construction de soi. Le divertissement recherche le plaisir immédiat, n'apprend rien ou presque, recherche le moindre effort. Les nouvelles technologies ont accéléré le déséquilibre: le divertissement dévore nos loisirs.
La Tyrannie du divertissement décrit combien nous sommes passés du loisir qui nous enrichit (culture, sociabilisation...) au loisir qui nous appauvrit et nous isole. Le mauvais usage du temps libre amplifie les inégalités entre ceux qui en tirent profit et ceux qui n'en tirent rien.
Reconquérir notre temps est notre principal défit. Il en va de notre équilibre personnel, mais aussi de notre place dans la société.
Mon grain de sel:
Ce livre se lit comme un roman et fait réfléchir...
Les arbres du stade, suite...
Le tilleul, Tilia cordata de son nom latin, de la famille des Tiliaceae. Tilia (latin) veut dire ailé et fait référence à la bractée qui accompagne la fleur.
Comme celui du stade, le tilleul est un bel arbre majestueux et rustique, à large port érigé pyramidal et dense. Il a une croissance rapide et atteint 25 à 30m de hauteur. Il résiste à la sécheresse et peut vivre plus de 800 ans.
Il aime une exposition ensoleillée mais apprécie un sol plutôt frais à humide, neutre et riche.
On utilise les bourgeons en gemmothérapie, les fleurs, les bractées, les feuilles et l'aubier (partie vivante du bois) en phytothérapie.
C'est un rééquilibrant nerveux, il favorise le sommeil, il draine l'organisme, il est également anti-inflammatoire, antispasmodique, antioxydant et diurétique.
Sortir...
Sortir...
Parce que nous sommes faits pour le mouvement.
Les articulations, les os, les muscles, les poumons, le cœur et le moral aiment ça et surtout, en ont besoin.
Les arbres du stade
Lorsque je ne suis pas en randonnée en famille le week-end, j'aime faire de la botanique.
Vous m'apercevez certainement sur les sentiers ou dans les prairies, un livre à la main et une loupe autour du cou.
A Millery, les prairies fleuries se font de plus en plus rares...
Elles sont remplacées par des parcs pour chevaux et celles qui restent sont utilisées pour les nourrir.
Les plantes n'ont plus le temps de finir leur cycle (de fleurir et de faire des graines).
Nous ne pourrons plus apprendre à nos enfants et petits-enfants les plantes sauvages qui nourrissent et qui soignent...
Heureusement, il nous reste les arbres.
Au stade, il existe une formidable diversité, je vous la fait découvrir cette semaine.
Le frêne, Fraxinus excelsior, de la famille des Oleaceae. Le frêne a besoin de lumière et apprécie un peu d'humidité. Ses bourgeons redoutent le gel printanier, en revanche, il ne craint pas le froid de l'hiver. Il a une longévité moyenne de 150 à 200 ans.
Cicada orni...
Cicada orni ou la cigale grise
Tout savoir...
Cicada orni... La cigale de l'Orne (frêne à fleurs ou Fraxinus ornus) ou cigale grise... Cela fait une semaine que je cherche d'où vient ce bruit strident....
https://www.facebook.com/100016632374188/videos/303929325342861/
En musique...
Cigale grise ou cigale du frêne à manne. Frêne à manne que l'on appelle aussi frêne à fleurs ou orne.
Cicada orni, la cigale de l'orne ou cigale grise, est une espèce d'insectes hémiptères de la famille des Cicadidae.
Le nom de l'espèce provient vraisemblablement de Fraxinus ornus (Frêne à fleurs ou Orne). Cette cigale dépose souvent ses œufs sur les branches de cet arbre.
Description
Les adultes de Cicada orni atteignent environ 25 mm de longueur, avec une envergure des ailes d'environ 70 millimètres.
La coloration du corps varie de marron à gris.
La tête montre des yeux grands et proéminents vers les deux côtés, trois petits yeux situés dans la partie supérieure, des antennes très courtes et un long proboscis que l'insecte utilise pour se nourrir de la sève des plantes. Les ailes antérieures sont transparentes et membraneuses, avec des veines bien dessinées et diverses taches noires caractéristiques.
Habitat
Les cigales adultes peuvent se trouver en été se nourrissant de la sève d'arbres et d'arbustes, grâce à leurs pièces buccales bien adaptées pour la perforation et la succion. Il s'agit d'une espèce clairement arboricole, facile à trouver en terrains cultivés, sur des oliviers, des amandiers et dans des vergers.
Seuls les mâles produisent leur chant bien connu, produit par la contraction et relaxation de leurs membranes abdominales (cymbales).
Ce chant remplit la fonction d'attraction sexuelle des femelles. Normalement les mâles chantent dans des groupes de beaucoup d'individus sur les branches des arbres.
Lorsque les femelles se rapprochent des mâles, a lieu un cortège, dans lequel les cigales se saisissent à plusieurs reprises et se touchent mutuellement avec leurs pattes. À la fin de ce processus, ils s'accouplent au même endroit.
Les cigales adultes pondent leurs œufs en été, œufs qui seront couvés à l'automne ou fin d'été.
Contrastant avec à peine le mois et demi que dure la phase de reproduction adulte, les larves vivront plusieurs années sous terre, en se nourrissant de la sève des racines des plantes.
Distribution
Cette espèce est une des plus communes en Europe du Sud et centrale, au Proche-Orient et en Afrique du Nord.
Une histoire d'électricité...
Quatrième de couverture
Pendant les 220 dernières années, la société a considéré de manière universelle que l’électricité est saine pour les humains et la planète.
Scientifique et journaliste, Arthur Firstenberg détruit cette conviction en racontant l’histoire de l’électricité d’une manière inédite jusqu’ici (depuis un point de vue environnemental et écologique) en détaillant les effets que cette croyance fondamentale a sur notre corps et la planète.
Dans cette ouvrage, Arthur Firstenberg retrace l’histoire de l’électricité depuis les toutes premières expériences au XVIIIème siècle jusqu’à nos jours, établissant de façon convaincante que bien des problèmes environnementaux comme les maladies de notre industrialisation (maladies cardiaques, diabètes, cancers) ou comme les destructions de la faune et de la flore sont intimement liés à notre pollution électrique.
Mon grain de sel
Très instructif!
Se lit facilement. Vous ne regarderez plus (ou n'utiliserez plus) vos portables, ordinateurs et smartphone de la même façon.
La grande bardane (suite et fin)
D’après Gérard Ducerf (botaniste de terrain, ancien paysan, éleveur, cueilleur de plantes médicinales).
Biotope primaire
Lisières et clairières forestières des plaines et des montagnes. Forêts alluviales et riveraines.
Biotope secondaire
Bords des chemins et des routes, terrains vagues, cultures, maraîchages, vignes et vergers. Environ des villages et des habitations, cours de ferme.
Caractères indicateurs
Engorgement en matière organique végétale archaïque ayant pour origine la lignine (bois) des sols riches en bases.
Il faut savoir
La bardane est une plante structurante qui stimule la vie microbienne du sol et la végétation. On l’utilise en purin ou en plante sèche pulvérisée. Toutes les bardanes de la flore française ont les mêmes propriétés bioindicatrices, alimentaires ou médicinales.
D’après Pierre Lieutaghi (ethnobotaniste)
La bardane est un excellent légume sauvage : ses racines pivotantes peuvent se manger cuites à la façon des salsifis. La jeune tige est très bonne cuite à l’eau salée après avoir été débarrassée de son écorce. Les pousses tendres et les tiges épluchées rappellent un peu l’artichaut, tandis que la racine évoque plutôt le salsifis. C’est un légume intéressant pour les diabétiques.
Le coin du jardinier (Pierre Lieutaghi)
Pour l’usage médicinal, on sème en septembre les graines fraîchement récoltées sur un sol bien fumé, profond, très meuble, en déposant à 2cm de profondeur 2 ou 3 graines en poquets, espacés d’une quarantaine de cm. Binages et sarclages habituels. L’arrachage est assez difficile et, pour cette raison, le sol doit être bien préparé, un dernier labour précédent de peu le semis.
Pour l’usage alimentaire, on repique un mois après la levée, et les jeunes racines seront bonnes à être consommées dès la fin de l’hiver. On peut aussi semer en début de printemps. La bardane est vite envahissante ; il est plus prudent de couper le sommet des tiges avant la maturité des capitules.
D'après Pascal Lamour (docteur en pharmacie, Druide-apothicaire)
- Son nom gaulois, betidolen, de dolen « feuille » et beti, qui signifierait « s’agripper »
- Saisonnalité Samain (de novembre à janvier, saison sombre). L’idée d’attachement excessif est omniprésente autour de la plante… Il faut se libérer de sa part la plus obscure pour entrer magistralement dans la nouvelle année celtique. Ce qui revient à se détacher de ses passions. Son nom breton « stagerez » traduit la cohésion et évoque la lutte qu’il est nécessaire de produire pour l’équilibre de son être et pouvoir lâcher prise.
Propriétés dans les 3 mondes :
Dans le 1er monde
Dans la tradition celtique : en cas de morsure de serpent, il était conseillé d’appliquer des feuilles fraîches, le plus vite possible. Le suc de la plante, en cataplasme, serait un antivenimeux. En usage externe, elle a été proposée en huile « oleum bardanae », dans les acnés rebelles, les morsures de chien, les brûlures et la chute des cheveux. Elle a été employée dans le traitement de la syphilis
Les indications d’aujourd’hui : On l’emploie comme dépuratif, cholagogue (qui aide à la vidange de la vésicule biliaire), diurétique, laxatif et antibiotique, contre les bactéries à Gram positif.
Bien qu’exagérées dans la tradition, les propriétés hypoglycémiantes ainsi que l’action antiplaquettaire sont bien réelles, montrées par les recherches thérapeutiques.
Dans le 2ème monde
A la Samain, une racine de bardane est suspendue dans la cheminée pour empêcher les mauvais esprits d’entrer par cette voie privilégiée à cette période sensible. La toucher chaque soir permet un sommeil réparateur grâce au bien-être que crée sa présence. Elle permet d’éviter les calomnies suggérées par les esprits négatifs qui aiment favoriser les divisions. Pour la protection et la régénération de la terre, penser au purin de bardane.
Dans le 3ème monde
La bardane pour se disperser, peut s’accrocher au pelage des animaux ou sur les vêtements des hommes (épizoochorie). Elle représente l’attachement ou le détachement. Ainsi peut-elle franchir de grandes distances à l’instar des âmes en mouvement.
Le terme breton « karantez », qui désigne ici le fruit, est aussi le nom de l’amour et de la parenté, que l’on retrouve dans le nom « accroche-cœur ». La bardane ne développe pas la conscience, mais posée sur la cheminée comme porte-bonheur, elle autorise l’entrée de tous les mânes bénéfiques (nom que l’on donne aux âmes des défunts) sur le seuil de la maison accueillante, pour une saison sombre bienfaitrice.
Son nom latin « Arctium » le plus souvent relié à l’ours, correspond plutôt à l’oursin qu’évoquent les terminaisons florales hérissées. Pour tous les celtes, qui le portaient sur eux, l’oursin fossile symbolise l’œuf cosmique, origine et fin de tout, sous la protection des cieux : on en a retrouvé dans les sépultures.
Sources
- Les fiches de plantes de l’ELPM (Ecole Lyonnaise de Plantes Médicinales) lien :
https://www.ecoledeplantesmedicinales.com/
- Gérard Ducerf, "L’encyclopédie des plantes bio indicatrices – tome1"
- Pierre Lieutaghi "Le livre des bonnes herbes"
- Pascal Lamour : "L’herbier secret du Druide"