Gentil coquelicot!
Sirop de coquelicot
Temps de fabrication :
1 heure trente sans compter le temps d’infusion.
Infusion des pétales:
Mettre les pétales dans une casserole, recouvrir de la quantité d'eau froide nécessaire, porter à frémissement. Stopper le feu, mettre un couvercle et laisser infuser pendant 6 heures. Filtrer et presser à l'aide d'une étamine pour extraire tout le liquide.
Ingrédients
- 1 litre d’eau, 65 grammes de pétales secs > infuser 6 heures. Filtrer et ajouter 180 grammes de sucre pour 100g de liquide obtenu.
- Cuisson lente avec thermomètre de cuisson jusqu’à ébullition. Laisser frémir 2mn.
- Mettre en bouteille à chaud. Clarifier avec une étamine car écume. Fermer aussitôt pour stériliser.
Résultat :
- Laissé refroidir et goûté le lendemain. Très bon au goût, saveur un peu âpre. Bizarrement, on retrouve la saveur du coquelicot comme si cela était évident...
Doses quotidiennes à répartir dans la journée (cuillères à café):
- De 15 mois à 3 ans > 1c. à c.
- De 3 à 5 ans > 2 c. à c.
- De 5 à 12 ans > 3 à 5 c. à c.
- Adultes > de 5 à 10 c. à c.
Propriétés
Le coquelicot reproduit très faiblement certains effets du pavot. Ses fleurs sont légèrement narcotiques, calmantes, adoucissantes et pectorales. Elles procurent le sommeil aux enfants nerveux.
On les emploie en infusion (1 pincée de pétales secs pour 1 tasse d’eau, au coucher), ou mieux, en sirop.
- Adoucissantes, elles calment les « maux de ventre » des enfants (s’il s’agit de troubles banals ; mais ici, tout particulièrement, le diagnostic est nécessaire pour éliminer, entre autres, le risque d’appendicite).
- Pectorales, les fleurs sont aussi d’un usage populaire dans les bronchites, la toux, la coqueluche ; elles calment les spasmes, favorisent l’expectoration.
Précautions
Le coquelicot a parfois produit, chez certaines personnes, les mêmes réactions d’intolérance que l’opium. On devra donc, surtout chez les enfants, éprouver la sensibilité à la plante en commençant par administrer de faibles doses (1 c. à café de sirop/jour, dans le jeune âge).
Avant la montée en tige, la jeune plante est une excellente salade sauvage, méconnue à tort (on la mange aussi cuite en potage).
Les graines, riches de 39% d’huile, au goût fin, s’emploient comme celles du pavot, dans les pâtisseries, le pain, etc. On les récolte facilement à la maturité des capsules.
Mais surtout, il est important de se rappeler:
Que ce blog n'est pas une incitation à l'automédication. Il est juste un éveil au monde des plantes et un partage de savoir.
En cas de problème, il est indispensable de consulter un médecin.
Les plantes ne sont pas des produits anodins, telle plante vous conviendra mais ne conviendra pas à votre voisin.
Il est important de demander conseil à des professionnels.
Dans la série "Les plantes du jardin"
De la famille des Papaveraceae.
On l'appelle aussi, en fonction des régions ou des pays: pavot des moissons, chaudière d'enfer, gravesolle, pavot-coq et chez les anglais: red poppy, corn poppy, etc.
L'origine du nom coquelicot serait une forme de cocorico en comparaison avec la crête rouge de l'oiseau et rhoeas viendrait du grec "qui coule", allusion aux fleurs qui s'effeuillent très vite.
Feuille poilue, pennatiséquée: limbe penné et divisé en segments séparés qui atteignent presque la nervure médiane.
Un peu de botanique appliquée:
Le coquelicot est répandu dans le monde entier et aime particulièrement, les cultures, les décombres, les prairies et être au milieu des plantes à moissons.
- C'est une plante herbacée très commune, annuelle, qui avait disparu de nos prairies, on se demande bien pourquoi... Bref! la voilà de retour pour notre plus grand plaisir, celui des yeux, tout d'abord.
- Les feuilles sont poilues, pennatiséquées (limbe penné et divisé en segments séparés qui atteignent presque la nervure médiane).
- Les boutons floraux pendent puis se redressent avant leur épanouissement.
- Les fleurs dialypétales (libres) portent 4 pétales rouges et veloutés au toucher, avec souvent une tache noire à la base. Les pétales sont protégés par un calice caduc (qui tombe) en forme de petit bonnet. Les étamines sont nombreuses.
- Le fruit est une capsule ovoïde, arrondie à la base et portant environ 8 à 10 rayons stigmatiques.
Ce sont les pétales qui nous intéressent, elles ont une saveur légèrement amère et un peu mucilagineuse.
La récolte est agréable à faire...
On l'utilisera comme antitussif, émollient (adoucissant), sédatif léger et antispasmodique.
On pourra le préparer en:
- infusé, sirop simple ou composé.
Ce qu'il faut retenir de notre coquelicot:
- C'est une plante qui fait partie des "espèces pectorales".
- On ne lui connait pas de contre-indication à ce jour.
Mais surtout, il est important de se rappeler:
Que ce blog n'est pas une incitation à l'automédication. Il est juste un éveil au monde des plantes et un partage de savoir.
En cas de problème, il est indispensable de consulter un médecin.
Les plantes ne sont pas des produits anodins, telle plante vous conviendra mais ne conviendra pas à votre voisin.
Il est important de demander conseil à des professionnels.
J'en veux encore!
Allez!
Un autre...
Et là, ça commence à être bon, en plus!
On pourrait même ajouter une lichette de rhum...
Bon, je vous donne la recette, sans le rhum, en images
Une petite brassée d'orties juste cueillies, une bonne poignée de feuilles de plantain lancéolé, une bonne poignée d'alfalfa, 2 pommes, 1/2 citron, 1 kiwi et un morceau de gingembre.
- Les orties pour leur richesse en vitamines, minéraux, protéines et toutes leurs autres belles propriétés.
- L'alfalfa pour les mêmes raisons.
- Le plantain pour ses propriétés anti-inflammatoires, bronchodilatatrices, bactéricides, anti allergiques et émollientes.
- Les pommes pour le goût, pour le jus qu'elles rendent et "qui mange une pomme chaque matin éloigne le médecin"...
- Le citron pour le goût et la conservation.
- Le kiwi pour le goût et les vitamines.
- Le gingembre pour le goût et son côté immunostimulant.
1 passoire de plantes: les orties ont été débarrassées de leur grosse tige, même chose pour l'alfalfa. le plantain est laissé tel quel. Les pommes coupées en 6, j'ai enlevé la peau du 1/2 citron et coupé en 2, le kiwi coupé en 4 et un pouce de gingembre, le jus précédent étant trop épicé.
À vos paniers!
Pour faire suite à quelques demandes de renseignements,
Voici sous quelles formes galéniques vous pouvez trouver l'ortie et les différents prix.
En image...
Le jus est obtenu avec des orties juste récoltées. À consommer rapidement car naturel, sans ajout de conservateurs. On le trouve dans le commerce à 10€ les 100ml pour un jus pasteurisé...
Et la poudre, 200€ le kilo. Pour avoir réalisé toutes ces étapes, je peux vous dire que ces prix sont justifiés. Pour faire la poudre, il faut le port d'un masque, sinon les fines particules broyées peuvent déclencher une crise d'asthme lors de la préparation. Et l'ortie n'est pas la plante la plus chère à la vente... Les pétales de coquelicot, par exemple sont à 25€ les 100 grammes.
Bébés à adopter...
Si vous n'habitez pas trop loin de chez moi et que vous avez de la place,
Je cherche 3 familles d'accueil pour 3 bébés marronniers d'Inde. Oui, je sais c'est un arbre imposant mais tellement magnifique!
J'ai planté 6 marrons cet automne, lors de ma récolte dont le but était de faire une alcoolature pour les troubles circulatoires.
Et...
Ils ont tous répondu: présent!
J'en ai "casé" 3 et il m'en reste 3...
Je ne veux pas les détruire et une vie en pot, pour un arbre, c'est pire qu'une cage.
Alors! vous en adoptez-un?
La maman alimente encore son bébé, mais il est prêt à prendre le relais. Feuilles pour la photosynthèse et racines bien développées pour s'alimenter. Comme c'est beau!
Vous reprendrez bien...
Vous reprendrez bien un petit verre de jus d'orties?
Çà y est, je me suis lancée...
J'ai acheté un extracteur de jus. Moi qui n'aime pas collectionner les appareils perfectionnés et surtout dépendants de la fée électricité, j'ai quand même sauté le pas.
Et là, je ne le regrette pas, il y a trop de trésors dans ces plantes que la nature nous offre.
Une belle passoire d'orties fraîchement récoltées, une pomme, un morceaux de gingembre et 2 petits curcuma. résultat: 2 grands verre de jus (250ml environ). Un régal, un peu trop de gingembre, pourtant je ne crains pas. Cette boisson est une vraie bombe nutritionnelle.
Constituants:
Caroténoïdes, flavonoïdes, protéines, nombreux sels minéraux, nombreuses vitamines et autres constituants avec des noms à coucher dehors...
Propriétés:
Immuno modulatrice, anti-asthénique, anti-anémique, reminéralisante, diurétique, hypotensive, anti-oxydante, anti-inflammatoire, antalgique, hypolipidémiante, antifongique, excusez du peu...
Ce matin, au marché, il y avait une file d'attente pas possible!
Pas eu le courage de perdre du temps pour cela...
Du coup, j'ai récolté pas mal d'orties:
- Pour le jus,
- Pour la soupe de ce soir, on ne peut plus se passer de la soupe d'orties, c'est trop bon!
- Et pour le légume de demain midi. Il sera certainement plus frais que celui que j'aurais pu acheter sur le marché, ce matin... Je vous donnerais la recette.
Bettes sauvages ou rhumex patienta?
Ce matin, j'ai récolté une belle poignée de belles feuilles vertes.
Je les "lorgnais" depuis une semaine, déjà.
Je n'ai pas eu la patience d'attendre les fleurs pour pouvoir faire la différence, car c'est la seule façon de vraiment les distinguer. Mais je me promets bien de le faire sous peu car elles devraient fleurir bientôt.
Elles ne sont pourtant pas de la même famille, Chenopodiaceae pour Beta vulgaris et Polygonaceae pour les rhumex. Rhumex que l'on appelle aussi patiences en fonction du goût (acide ou amer).
N'empêche...
N'empêche, je me suis régalée, mais au goût je pencherais plutôt pour rhumex acetosa, la grande oseille.
Pourquoi?
Grâce à son goût acidulé et à sa feuille sagittée (limbe prolongé par une lame plus ou moins parallèle au pétiole). La plante est très riche en vitamine C et en acide oxalique. La plante entière est stomachique (facilite le travail de l'estomac), diurétique, dépurative et tonique. Elle combat la constipation, la fatigue et est utile lors des convalescences.
Excellent comestible, crue ou cuite la grande oseille est l'espèce couramment cultivée dans les jardins sous la forme d'un clone stérile qui ne fleurit jamais...
Les passer à l'eau claire, mais pas trop car les vitamines sont hydrosolubles et resteraient dans l'eau.
La prochaine fois, j'enlèverais le pédoncule... Bien surveiller la cuisson car les feuilles cuisent très vite.
Il est temps de...
Calendula officinalis, famille des Asteraceae, même famille que la pâquerette.
Si vous avez la chance d'avoir des soucis chez-vous, c'est le début de la récolte et elle durera jusqu'à la fin de l'été.
On récolte les capitules au tout début de leur épanouissement, on peux les sécher et les conserver pour d'éventuelles tisanes.
Mais on peut également en faire un beau macérat huileux.
En usage externe, c'est un remarquable cicatrisant, antiseptique, anti-inflammatoire, le souci est l'un des meilleurs vulnéraires de notre flore.
Il calme les coups de soleil, les érythèmes et autres inflammations cutanées. Vous pourrez, également, l'incorporer dans vos préparations, que ce soit des baumes, des crèmes ou des mélanges d'huiles essentielles.
Le souci est très rustique, de culture très facile et se ressème d'années en années. On peut le semer en place en avril. C'est donc le moment.
Pour le macérat huileux,
Procédez de la même façon que pour la pâquerette.
Seule différence, avant de mettre vos capitules à macérer, il faudra les préfaner, c'est-à-dire, les laisser sécher pendant 2 jours, afin d'éliminer une partie de l'humidité, car ils sont plus gros.
Pour ce faire, il suffit de les étaler sur un linge ou un papier.
N'oubliez pas de noter la date du début et de fin de macération sur le bocal.
Et en même temps que les pâquerettes...
Et, en même temps que les pâquerettes,
Un belle récolte de gaillet blanc. C'est son odeur puissante de miel qui m'a attirée.
Une belle plante pour le sommeil, entre autres propriétés. Je vous en parlerais plus longuement dans quelques jours. En attendant, elle a trouvé sa place au séchoir.
Macérat huileux de pâquerettes
Partez en récolte avec un bocal vide que vous emplirez sur place afin de ne pas cueillir trop de capitules. Laissez un peu de place dans le bocal, environ 2 à 3cm.
Quoi de plus judicieux que de récolter des pâquerettes à Pâques!
Matériel utile:
Deux bocaux d'1 litre environ (1 pour la macération et 1 pour recueillir le macérat), 2 carrés de gaze (une pour protéger le macérat et une pour filtrer), 1 entonnoir, 1 passoire, 1 élastique et 1 étiquette. Bien-sûr, l'hygiène du plan de travail, des mains et du matériel doit être irréprochable...
Comment faire, en images...
Une fois rentrés, versez doucement l'huile végétale de votre choix en vous arrêtant à la moitié du bocal afin de laisser à l'huile, le temps de descendre au fond du bocal. Finissez de remplir, veillez de juste recouvrir les capitules. Il vous faudra, sans doute, compléter le lendemain le niveau d'huile qui aura baissé légèrement.
Comme huile végétale, je choisis l'huile de noisette qui a de belles propriétés cosmétiques et qui pénètre bien la peau sans laisser de film gras. Il m'arrive, également d'utiliser tout simplement de l'huile d'olive. Il va sans dire que ces huiles sont choisies bio.
Ce macérat huileux vous servira comme huile pour le visage et le corps,à composer des mélanges, des crèmes et autres potions magiques.
Retrouvez ses propriétés dans la fiche de Bella perennis sur le blog.
Recouvrez avec une gaze afin que l'humidité puisse s'évaporer. Gardez le couvercle du bocal à côté car il vous faudra remuer chaque jour. pour cela, enlevez la gaze, mettez le couvercle, retournez une ou deux fois et mettez de nouveau la gaze. laissez macérer à température ambiante pendant 3 semaines.N'oubliez pas d'étiqueter le bocal avec le nom de la plante et la date de macération.
Macérat huileux de millepertuis. Photo que je changerais par celui des pâquerettes lorsque la date sera venue. Un autre bocal, un entonnoir et une passoire assez fine dessus. On peut insérer entre la passoire et les fleurs, un carré de gaze.
Une fois la macération terminée,
Il suffit de filtrer. Il ne faut surtout pas essorer un macérat huileux sous peine de récupérer de l'humidité. Le macérat ne se conserverait pas.