Chers patients, chers amis, chers confrères
Compte tenu des mesures sanitaires gouvernementales mises en place et imposées à partir du 15 septembre à tous les médecins, soignants et diverses autres professions, je choisis de fermer mon cabinet pour une durée indéterminée.
- La liberté je la sollicite sur le sujet vaccinal.
- L’égalité je la souhaite sans discrimination.
- La fraternité je veux la vivre avec nous tous.
La question n’est pas de savoir si je suis moi-même vaccinée ou pas, ce qui relève du secret médical. Il s’agit ici d’une posture solidaire avec tous ceux à qui cette injection est imposée et qui renoncent courageusement à leur emploi pour ne pas perdre leur intégrité et se soumettre à une loi qui nous paraît aussi injuste qu’injustifiée.
Le consentement éclairé à la vaccination doit tenir compte de l’âge, des facteurs de risque, ou d’un choix personnel, car la liberté reste pour moi un droit sacré et inaliénable.
Comme le dit Victor Hugo : « Sauvons la liberté, la liberté sauvera le reste »
Plusieurs de mes patients m’ont confié avoir renoncé à leurs convictions de peur de perdre leur travail et n’ont pu retenir leurs larmes lors de l’injection de cette thérapie génique expérimentale dans un centre de vaccination.
La science est un processus de doute. La liste des effets secondaires à court et moyen terme en pharmacovigilance ne cesse de s’allonger. Nous savons aujourd’hui que la balance bénéfice/risque est favorable pour les plus de 65 ans mais ne l’est pas pour les plus jeunes. Il est maintenant avéré que les personnes vaccinées peuvent transmettre le virus à peu près de la même façon que les non vaccinés.
Je crains que les adultes ne soient le dernier rempart avant une vaccination généralisée jusqu’aux enfants au risque de lourdes conséquences à long terme.
Imposer un acte médical de cette nature est contraire au premier principe du serment d’Hippocrate que j’ai prononcé lors de mon doctorat « Primum non nocere : Premièrement, ne pas nuire ». Ce principe d’innocuité est le socle de ma pratique professionnelle. Je choisis de ne pas m’y soustraire.
J’ai dansé pour la liberté cet hiver sous la pluie place de la mairie, j’ai défilé pacifiquement avec mes panneaux dans les manifestations, j’ai rédigé des courriers aux élus, j’ai envoyé une requête à la Cour européenne des Droits de l’Homme, et aujourd’hui je fais cette grève solidaire. Cet acte me permet de ne pas me perdre, de prendre du recul, de ne pas cautionner des choix politiques si éloignés de mes valeurs.
J’espère pouvoir rapidement revenir quand j’aurai retrouvé un espace serein pour exercer une médecine que j’aime.
Bien sincèrement, en vous remerciant d’accueillir ce courrier avec bienveillance.