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La Grande consoude, suite et fin

15 Novembre 2020 , Rédigé par Simpl'etsens Publié dans #Botanique

La Grande consoude, suite et fin

La Grande consoude, suite et fin

Et ces messieurs ?

Que nous disent-ils ?

Gérard Ducerf

Botaniste de terrain depuis 1979, ancien paysan éleveur-cueilleur de plantes médicinales, a développé une connaissance du terrain et des plantes qui lui a permis d’élaborer le principe de plantes bio-indicatrices pour réaliser des diagnostiques de sols. Il a mis en place des formations à destination des agriculteurs, techniciens et de toute personne désirant améliorer ses pratiques pour maintenir la vie dans ses parcelles et produire des aliments de qualité dans la compréhension et le respect de la nature dont chacun fait intimement partie.

Nous dit

  • Caractères indicateurs : engorgement des sols en eau et en matière organique archaïque des sols riches en base.
  • Cuisine : excellent comestible, crue ou cuite (plante entière). Les feuilles sont « la sole végétale » goût communiqué par les allantoïnes. Cette plante est utilisée en grande quantité dans les plats traditionnels de certains pays d’Europe centrale depuis des millénaires.
  • Sols : Les consoudes sont de bonnes fourragères, des amélioratrices de compost, on en fait des purins de traitement curatifs et préventifs. On en fait des purins spéciaux pour stimuler la vie microbienne des sols, accélérer le compostage, favoriser la cicatrisation des végétaux lors des blessures de taille par exemple ou par accident.
La Grande consoude, suite et fin

Pascal Lamour

Docteur en pharmacie, druide et compositeur, Pascal Lamour est empreint de tradition, d’ésotérisme et de spiritualité, autant que de modernisme et de technologie. Il est l’auteur de L’Herbier Secret du Druide. Son nom druidique Liamm En Hengoun signifie « lien de tradition » en breton.

Nous dit

  • De même qu’elle consolide les os ou favorise la cicatrisation, cette plante symbolise la réunion des deux parties de l’année et se trouve de ce fait en son centre, c’est-à-dire en Beltan (de l'équinoxe de printemps jusqu'au solstice d'été) La saison claire et la saison sombre ont besoin d’être assemblées afin que l’année soit en quelque sorte cicatrisée ou plutôt consolidée. Dédiée aux dieux dans son entier, l’année pourra se perpétuer. Rappelons que pour les Celtes, leur seule crainte est qu’un jour le cycle puisse cesser de se renouveler.
  • En usage externe uniquement comme hémostatique, cicatrisant. On peut utiliser la racine fraîchement râpée, à appliquer sur les brûlures, les ulcères de jambe, les foulures et les luxation.
  • Pour préparer un baume : Pour soulager les brûlures, les coups de soleil, les douleurs et les rhumatismes : 80 grammes de poudre de racine de consoude, 250 grammes d’huile de palme biologique. Ajouter la poudre à la matière grasse, chauffer à feu très doux pendant 30 minutes. Laisser reposer toute une nuit. Le lendemain, réchauffer la pâte au bain-marie puis filtrer dans une compresse fine. Conditionner et conserver à l’abri de la lumière. Étiqueter.
La Grande consoude, suite et fin

François Couplan

Ethnobotaniste, docteur ès-sciences, il est le pionnier de l’étude des plantes sauvages comestibles en Europe dont il a entrepris le recensement exhaustif voici plus de quarante ans. Des milliers de personnes ont participé aux stages de découverte de plantes qu’il organise régulièrement en France, en Suisse, en Belgique et ailleurs. Auteur de plus de soixante ouvrages sur les plantes et la nature, il collabore aussi avec de grands chefs cuisiniers à la redécouverte des saveurs oubliées.

Nous dit

  • On cultivait souvent autrefois Symphytum officinale comme plante médicinale et alimentaire. La racine de consoude est tendre et mucilagineuse. Elle a été consommée comme les salsifis par le passé, après avoir été pelée et cuite à l’eau, mais elle est fade et exige un apprêt élevé. On l’a encore consommée récemment en Bosnie. Elle est cependant riche en alcaloïdes pyrrolizidiniques et son usage tant alimentaire que médicinal est déconseillé par voie interne.
  • Les jeunes feuilles sont comestibles crues. Leur texture et leur goût sont agréables.
  • Les feuilles développées sont rudes et il vaut mieux les faire cuire. Elles ont une consistance mucilagineuse et aident à épaissir les soupes, à la façon du tapioca. On en fait de délicieux « filet » dont la saveur fine rappelle celle de la sole. Les feuilles peuvent être légèrement amères et astringentes à l’état cru.
  • On peut manger le sommet des tiges et les pétioles blanchis comme les asperges. Les feuilles de consoude étaient couramment consommées en Pologne jusqu’au début du XXème siècle. Elles le sont toujours en certaines régions de l’Italie, ainsi qu’en Bosnie. Dans les pays anglo-saxon, la plante est fréquemment cultivée comme légume.
  • Elle renfermerait de la vitamine B12 rarement présente chez les végétaux et particulièrement utile aux végétaliens.
  • Du fait de leurs alcaloïdes pyrrolizidiniques, potentiellement mortels, les feuilles de consoude sont montrées du doigt par les pharmacologues et elles sont interdites à la vente en Belgique. En fait, leur teneur en alcaloïdes est extrêmement faible et d’après les études effectuées auprès des consommateurs, leur usage alimentaire normal ne prête à aucun risque.
La Grande consoude, suite et fin

Philippe Servais

Docteur Philippe Servais, président pour la France de la Ligue médicale, homéopathique internationale.

Nous dit

  • Ce médicament (granules homéopathiques) agit essentiellement sur le tissu osseux, la membrane qui gaine l’os (le périoste), les cartilages et les tendons. Il favorise la consolidation des os, du périoste ou des tendons. Il favorise la consolidation des fractures (en particulier les fractures multiples et compliquées) en accélérant la formation du cal osseux.
  • Il est conseillé : Violentes douleurs accompagnant les traumatismes osseux. Douleurs de contusion. Douleurs rémanentes après des blessures ou des traumatismes, même anciens. Fragilité osseuse et insuffisance de formation du cal osseux (tissu permettant la consolidation d’un os fracturé).
La Grande consoude, suite et fin
La Grande consoude, suite et fin

Sources

- "L'encyclopédie des Plantes bio-indicatrices" de Gérard Ducerf au Éditions Promonature;

- "L'Herbier Secret du Druide" de Pascal Lamour aux Éditions Ouest-France.

- "Le Régal végétal" de François Couplan aux Éditions Sang de la terre.

- "Larousse de l'homéopathie" sous la direction de Philippe Servais aux Éditions Larousse.

Rappelez-vous

Ce blog n'est pas une incitation à l'automédication.

Il est juste un éveil au monde des plantes et un partage de savoir. Comme les huiles essentielles, les plantes ne sont pas des produits anodins.

En cas de problème, il est indispensable de consulter un médecin ou un pharmacien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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