Je n'étais pas sortie pour ça...
Non, je n'étais pas sortie pour ça!
Juste pour récolter un peu de "vert" à mettre dans la soupe de ce soir.
Et puis,
C'est comme si j'avais été attirée par la ronce. Cela faisait déjà plusieurs jours que je la surveillais mais le moment n'était, apparemment, pas venu.
Tandis que cet après-midi, ça s'est fait tout naturellement.
Le texte de Pierre Lieutaghi sur la ronce débute comme ceci:
"Qu'elles nous aient, un jour, brutalement demandé le tribu d'un fond de pantalon ou que le souvenir de nos mains d'enfant violettes du suc de leurs fruits nous émeuve encore, les ronces sont aussi présentes en nos mémoires que communes dans les haies de nos pays............ Les ronces présentent en effet une infinie variété de formes: plus de deux mille "espèces" ont été décrites en Europe. Il n'est évidemment pas nécessaire d'en tenir compte lorsque, la canne en main, écorchés, griffés, barbouillés de jus pourpre, nous cueillons les délicieuses mûres"
Ces belles pousses vertes ont trouvé leur place au séchoir, avec quelques fleurs de Primevère officinale rencontrées en route.
C'est pour leurs belles propriétés astringentes que je les ai récoltées.
Les feuilles de la ronce sont très riches en tanins et on les utilisera avec bonheur pour soulager la diarrhée, la dysenterie, la gastrite, l'insuffisance veineuse et les métrorragies par voie interne.
Et par voie externe: dans les affections bucco-pharyngées, la cicatrisation des blessures et surtout les maux de gorge. C'est, également, un protecteur capillaire.
On peut également utiliser les feuilles en remplacement du thé de Chine.
Il n'y a aucune contre-indications connues.