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Du plastique en veux-tu ? En voilà !

Bon appétit !

Retour à l’envoyeur !

Nous balançons tellement de plastique dans la méditerranée, mer semi-fermée, qu’elle est désormais la plus polluée du monde, que tortues, poissons, huîtres et moules s’en gavent, et, du coup, nous aussi, sous la forme de microparticules, évidemment.

D’après le récent rapport du WWF, un consommateur moyen de coquillages en Europe pourrait ingérer jusqu’à 11 000 morceaux de plastique par an, ce qui fait quand même un peu beaucoup… 18% des thons et des espadons ont des débris dans l’estomac, et aussi 100% des tortues marines (en voie de disparition et 90% des oiseaux de mer…

En tout, 134 espèces sont touchées, dont 60 espèces de poissons. On a même trouvé, dans l’estomac d’un cachalot échoué, 9 mètres de ligne de pêche, 4,5 mètres de tuyau flexible, 2 pots de fleurs et plusieurs bâches en plastique… Un vrai gastronome !

Les tortues de mer prennent les sacs pour des méduses, les poissons confondent plastique et krill (le zooplancton dont ils se nourrissent), les oiseaux trompés par leur odorat ingurgitent des bouts de plastique colonisés par les algues et les bactéries…

Et, pendant ce temps là, la France continue d’être le 5ème pays le plus pollueur en la matière (après la Turquie, l’Espagne, l’Italie et l’Egypte), et, en prime, elle ne recycle que 22% de ses plastiques, ce qui constitue l’un des pires records en Europe.

Comme dirait l’autre, « make our Méditerranée plastique again » !

C'est fait!

J'suis passée à l'acte...

Rue des Volontaires de la résistance et un peu Grande Rue.

Merci à notre botaniste de Toulouse de nous avoir donné cet élan.

Car après tout, c'est bien lui qui nous a "réveillés": les plantes sauvages envahissent nos rues? et nous alors...

Les rues de Millery s'orneront, désormais, de temps à autre, d'un parcours botanique éphémère. Le nom des plantes sauvages, comestibles et médicinales orneront les passages protégés.

Quand je dis nous, cela veut dire les herbalistes de plusieurs villages et villes de France. Tout le monde s'y met: Toulouse, Lyon, Saint-Brieuc, Grenoble, etc.

Cela m'a permit de me rendre compte:

- Que certaines rues sont "stériles", absence totale de plantes sauvages, éradiquées jusqu'au moindre interstice. Certaines fois, c'est juste devant une maison, impeccable de nudité...

- Par contre, d'autres, laissent la place à une biodiversité luxuriante à souhait! Quelles belles balades botaniques nous pourrions faire dans nos rues...

Et aujourd'hui, c'était Gerland!

Toujours le même plaisir de retrouver les copines de l'école, les anciennes élèves, les nouvelles qui sont en pleine révision d'examens de fin de 2ème ou de 3ème année, ce qui me renvoie au stress de l'année dernière...

Comme le temps passe vite!

Des projets, là-bas aussi et s'il faut retenir une date, c'est la fête de la courge qui se passera le samedi 19 octobre, au Parc de la Tête d'Or devant les grandes serres et à laquelle nous participerons. Mais je vous en reparlerais.

Nettoyage des plates bandes, et, un passant m'interpelle: "Vous êtes la dame du jardin botanique de Millery". Un Millerot qui passait par là pendant sa coupure de travail et qui me questionnait sur mon avancée au jardin. Donc, une autre date à retenir: le vendredi 15 novembre à 18:45 à la bibliothèque de Millery où sera traité: "Échange autour des plantes du système respiratoire"

Avant l'hiver, c'est un bon sujet.

Je suis pas mal bousculée, en ce moment, créer une entreprise est une sacrée aventure...

Rendez-vous avec l'assurance, formation à la Chambre des Métiers, la mairie, la bibliothèque, la Maison des Jeunes, l'Office du Tourisme des Monts du Lyonnais, autant d'hameçons lancés qui ont tous "mordus"...

Les projets?

- Création de sentiers botaniques en partenariat avec la MEJC et le village.

- Création d'un circuit botanique temporaire sur le platane avenue Saint-Jean.

- "Échanges autour des plantes médicinales" à la bibliothèque plusieurs fois dans l'année.

- Nommer les plantes sauvages des rues du village, parcours éphémère.

- Et demain, je suis en "conseils" toute la journée à Villard-de-Lans.

C'est pas mal, non?

Vous saurez tout dans le prochain Millery-Mag. 

J'aime aller chez "mon" dentiste!

Outre le fait qu'il est charmant, compétent, ce qui ne gâche rien, les murs de sa salle d'attente sont recouverts de copies d'articles...

Des pépites!

Lorsque vient mon tour, je suis déçue de ne pas avoir terminé ma lecture.

À présent, je suis prévoyante et je prends les articles en photo.

Et là, pour le coup, j'en ai trois ou quatre qui détonnent.

- pour le sucre, on le savait un peu, mais pas à ce point.

- pour les mutuelles, je le savais car j'en avais déjà discuté sérieusement avec lui.

- J'ai également un article sur le plastique et un sur les maisons de retraites. Et pour ce dernier, çà "fout" carrément la trouille car nous sommes concernés...

Je publierais ces articles tout au long de la semaine.

Au fait!

J'ai rouvert "lagazettedesjeudis".

Sans mot de passe.

Vous étiez nombreux à faire cette demande pour revoir les articles et les recettes que vous avez aimé.

Ce qu'il  a de bien avec les jours de pluie...

C'est que de temps en temps, cela m'oblige à ranger.

Cela me donne le choix entre ménage ou rangement.

Je préfère garder le ménage pour l'hiver, le printemps et l'été, il y trop à voir dehors.

Et ne dis-t-on pas que "la seule maison qu'il est important de nettoyer, c'est votre esprit", à méditer...

Donc...

Option rangement!

Toutes les médicinales récoltées tout au long de l'année vont aller se reposer dans de belles boîtes et attendre de rendre service le moment venu.

Quoi de plus gratifiant que de préparer un mélange avec des plantes cueillies en conformité avec les bonnes pratiques, des plantes locales que l'on reconnait lorsque l'on prépare le mélange et non cette mixture méconnaissable que l'on nous vend souvent.

La nature nous offre un véritable trésor. Les plantes sauvages sont un cadeau précieux à tenir en estime.

Même chose...

Option rangement, également pour les préparations (alcoolature, macérat huileux, etc) et les huiles essentielles.

Il n'y a rien de plus dangereux qu'une réserve mal rangée et mal étiquetée. Chaque élément doit être à sa place et doit être trouvé sans risque d'erreur.

Les plantes de l'ostéo-articulaire

Comme vous vous en doutez, il y a bien d'autres plantes pour soigner nos os, nos articulations, nos muscles et autres misères de notre charpente et des muscles qui la soutient.

- L' Arnica préfère la montagne et est en voie de disparition, le bambou est trop envahissant, la Boswelie n'est pas de chez nous, même chose pour l'Harpagophyton dont je vous ai parlé.

- Le frêne, le laurier noble, le bouleau, le saule, en tant qu'arbres, c'est un peu compliqué mais j'y réfléchi. J'ai bien implanté un peuplier...

- L'ortie est présente mais elle aime bien le frais du sous-bois du fond du jardin. La prêle aime bien les sols très humides et je ne lui imposerais pas le même régime qu'à la Reine des prés.

Bien entendu, cette liste n'est pas exhaustive, ce sont les plantes que j'ai vues à l'école.

L'eau de sainte Rita,

Vous connaissez?

Non?

Alors, les affiches ci-dessous sont faites pour vous informer.

Envie d'essayer?

Le lien ci-dessous vous y aidera

Envie d'en savoir plus?

contact@eaudesainterita.com 

De violents orages sont annoncés dans notre région

j'ai trouvé plus prudent d'annuler cette sortie.

Pour l'origan, ce sera terminé pour cette année, j'ai prévue une sortie reconnaissance et récolte de l'Achillée millefeuille pour le samedi 10 août.

Vous en saurez plus lundi.

Du coup...

 j'ai envie de partager avec vous ce texte de Thierry Thévenin, président du syndicat des Simples.

"La fréquentation des plantes est sans doute l'antidote le plus puissant dont nous disposons face à l'agitation extrême et délétère qui envahit chaque jour davantage nos vies.

Emplir un panier, fleur à fleur, tout l'après-midi, les étaler sur une toile de coton, attendre trois jours, une semaine qu'elles soient parfaitement sèches avant de les ranger dans des sachets en papier.

S'arrêter sur une corolle, un calice, dessiner, regarder, identifier, imaginer, le fruit dans l'ovaire caché tout au fond de la fleur.

Intimité botanique.

Semer: attendre encore, les premiers germes, les feuilles, les vrilles qui s'enroulent imperceptiblement sur leur support où nous irons chercher, bien plus tard, les gousses promises.

À travers les saisons, les cueillettes, les espoirs et les surprises, (re) prenons le temps des plantes, elles apaiseront à coup sûr nos âmes tourmentées"